Rodez : "Toujours libre et indépendant", Jean-Michel Cosson s'explique sur sa démission de l'Agglo

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  • Jean-Michel Cosson, dimanche soir devant la salle des fêtes de Rodez.  Il a recueilli 14,80 % des voix, loin derrière le binôme Julien-Saules-Le Bars (39,18 %) et Lauras-Bezombes (26,22 %).
    Jean-Michel Cosson, dimanche soir devant la salle des fêtes de Rodez. Il a recueilli 14,80 % des voix, loin derrière le binôme Julien-Saules-Le Bars (39,18 %) et Lauras-Bezombes (26,22 %). José A. Torres
Publié le
Mathieu Roualdés

Quatrième et éliminé du scrutin dimanche, l’historien a décidé de démissionner du conseil d’agglomération, tout en n’appelant pas à voter pour le binôme de la majorité municipale toujours en lice pour le second tour. Il s’en explique.

Quarante-huit heures après sa large défaite sur le canton de Rodez-2, Jean-Michel Cosson a pris sa décision : il démissionne de son poste de vice-président de l’Agglomération, où il était notamment en charge des équipements sportifs et loisirs. L’élu ira, en revanche, au bout de son troisième mandat de conseiller municipal, " par égard aux électeurs et électrices ". Et dans l’hémicycle, il restera "libre et indépendant, comme je l’ai toujours été ". L’épilogue d’une campagne vécue telle une guéguerre intestine face à une autre équipe de la majorité municipale : Christophe Lauras et Martine Bezombes.

"Le climat se dégrade dans notre camp"

" On s’est dit libres et indépendants dès lors que le maire et plusieurs élus ont poussé derrière Lauras ", explique l’historien désireux de " rappeler l’histoire ". " Après douze ans au conseil municipal, je me sentais légitime de me lancer dans cette campagne des départementales. J’en ai fait part rapidement à Christian Teyssèdre envers qui j’ai toujours été fidèle. Mais très vite, j’ai découvert qu’un autre binôme de la majorité partait. Pour moi, c’est clair : le climat se dégrade dans notre camp et LREM s’affronte à la gauche ", confie-t-il. " Jean-Michel ne m’a rien demandé, je l’aurais soutenu comme Lauras si tel avait été le cas. Il a fait un choix de partir libre et indépendant, il doit l’assumer ", s’était déjà défendu Christian Teyssèdre, dans nos colonnes, à ce sujet.

Pas de soutien pour le binôme Lauras-Bezombes

Sans ce soutien, Jean-Michel Cosson savait que l’histoire était "jouée d’avance". Ses propositions, notamment culturelles, n’ont pas imprimé, non plus. "Je le reconnais et je le regrette", dit-il, en bon perdant "droit dans mes bottes".

"Moi, j’assume mon positionnement politique à la différence de ceux qui font semblant d’être parfaits et manient la contradiction comme une qualité politique", ajoute-t-il. Avant qu’on ne puisse s’empêcher de lui poser cette question : soutiendrez-vous néanmoins vos collègues de la majorité, Christophe Lauras et Martine Bezombes, dimanche lors du second tour face à Serge Julien et Emilie Saules-Le Bars ? Réponse, sans hésitation : "Non".

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