Millau : après le saut en skate depuis le viaduc, Eiffage dépose plainte

  • La vidéo a fait le tour d'Internet.
    La vidéo a fait le tour d'Internet. Capture instagram
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Centre Presse Aveyron

La Compagnie Eiffage du viaduc de Millau, qui gère l’édifice, se bat contre cette pratique, illégale, depuis des années.

L’image a fait le tour de France. Sans doute du monde également grâce aux réseaux sociaux. En milieu de semaine, sur son compte Instagram, le Millavois Elias Jumaidee postait une vidéo dans laquelle il sautait, en skateboard, depuis le viaduc de Millau, avant d’ouvrir son parachute.

Âgé de 28 ans et tatoueur dans la cité du gant, il est un adepte des sauts en base-jump et le viaduc est son terrain de jeu favori. Il a d’ailleurs expliqué à France 3 "sauter dès qu’il le peut quand le vent est favorable".

 

Dans le même entretien, il a expliqué prendre le plus de précaution possible. "Pour ce saut avec le skateboard, avec le vent face latéral ce jour-là, je savais que la planche partirait derrière moi dès qu’elle se décollerait de mes pieds. Il n’y avait pas de risque de prendre le skate dans la voile et on avait aussi checké au sol que tout était ok."

Une pratique qui n’est pas autorisée

Depuis l’inauguration du viaduc de Millau en décembre 2004 le viaduc est devenu un lieu particulièrement attractif pour les adeptes du base-jump. Régulièrement, des vidéos toutes plus impressionnantes les unes que les autres sortent sur les réseaux sociaux.

Un véritable problème pour la Compagnie Eiffage du viaduc de Millau (CEVM), qui gère l’édifice. En effet, la pratique sur l’ouvrage est totalement illégale et interdite. Car très dangereuse, tant pour ceux qui sautent, que pour les automobilistes qui circulent autour. En effet, pour ne pas être intercepté par les agents d’Eiffage, les base-jumpeurs se font, la plupart du temps, déposer au dernier moment par une voiture sur le bord de la route et se précipitent très rapidement dans le vide. De quoi créer un trouble de la circulation.

La CEVM se bat contre la pratique depuis des années. Elle a donc logiquement, une nouvelle fois, porté plainte, après le saut d’Elias Jumaidee, comme elle le fait à chaque fois qu’elle peut identifier les sauteurs ou les plaques d’immatriculation des voitures qui les déposent.

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