Decazeville : à Saint-Roch, "Au Chemin" a trouvé sa route

Au gîte d’étape sur le GR 65 (chemin de Saint-Jacques), à Decazeville, Le Chemin (le bien nommé), à Saint-Roch, a vu début 2020 Caroline Négrier succéder à Arnaud Segond. Elle ne cache pas qu’elle aurait aimé une meilleure entrée en service avec le premier confinement qui l’a privé de trois mois de pèlerins. "Les quatre autres mois que compte la saison, jusqu’en octobre, ont plutôt bien marché, j’ai donc gardé espoir."

Pour 2021, rebelote, avec en plus le mauvais temps qui a généré quelques annulations. Juin a été très bon avec le beau temps et le retour des randonneurs. Début juillet s’est montré discret mais cela repart depuis quelques semaines. "Je m’y attendais, il nous manque les étrangers même si on en reçoit quelques-uns. Quant aux Français, avec la fin de l’école, ils ne partent dans l’ensemble qu’après le 14 juillet. En revanche, depuis fin juillet, on est en hausse au niveau de l’accueil", souligne-t-elle.

Toutefois, la fréquentation d’un gîte reste très variable, avec des nuitées complètes – le Chemin compte 10 couchages répartis en trois chambres – et d’autres n’enregistrant que quatre ou cinq pèlerins. Caroline Négrier travaille également avec les boissons et les glaces. Les randonneurs apprécient de se rafraîchir après avoir monté la côte de Nantuech et de se reposer sur la terrasse, au calme, face à la chapelle de Saint-Roch, surplombant la belle vallée du Lot. La logeuse savoure particulièrement les moments d’échanges et de convivialité le soir. Certains randonneurs jouent de la musique, car elle dispose d’un piano de qualité et d’une guitare. À l’instar de ses confrères, Caroline Négrier constate une augmentation de la gent féminine parmi les marcheurs. Quant à septembre, c’est encore l’inconnu. Enfin, elle peut ouvrir son gîte hors saison, l’hiver pour les vacances de Noël par exemple, et recevoir des groupes qui passent un week-end voire plus dans le Bassin.