Onet-le-Château. À la rencontre de Reine et Yves Carcenac

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  • Le couple d’écrivains présenteleurs romans respectifs.
    Le couple d’écrivains présenteleurs romans respectifs.
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CORRESPONDANT

On ne présente plus Reine et Yves Carcenac et pourtant c’est toujours un réel plaisir d’aller à leur rencontre et d’échanger avec eux, lors de leurs séances dédicace, comme ce fut le cas, ce samedi, à l’Espace Culturel. Ils y montraient une grande partie de leurs écrits, mais surtout leurs "derniers nés"… Pour Reine, il s’agit tout d’abord de La tentation Martiniquaise : la folie ou le démon de la cinquantaine pour un homme qui s’imagine pouvoir se racheter une virginité, en plaquant tout et en s’installant aux Antilles, mais le rêve a ses limites et son passé finira par le rattraper… mais aussi un succulent roman Avanies et petits bonheurs relatant moult anecdotes, des incidents qui peuvent arriver à tout le monde, mais aussi des coups de gueules, tous issus d’histoires vraies "C’est un livre d’humeur contre la connerie et c’est un vaste programme, comme l’aurait dit le général de Gaulle" plaisante Reine Carcenac. Quant à Yves, il nous embarque volontiers à la rencontre de ses Amants de Privezac une histoire authentique, à partir du dossier judiciaire qui se trouve aux archives départementales et des articles des journaux d’époque, qui servent de trame à un roman de terroir, tout en respectant l’histoire, une velléité d’indépendance d’une jeune femme de 17 ans, vis-à-vis de ses frères, qui se retrouvera enceinte et dont la famille trouvera bien vite un mari pour laver la honte, mais entre violence et boisson, l’amant n’est pas loin…

Nos deux écrivains, complices dans la vie comme dans l’écriture, aiment aussi à écrire à quatre mains. Ainsi, le dernier opus en date, est un roman Le diabolique du parking ou l’histoire d’un prédateur de jeunes femmes, qui sévit la nuit et le week-end dans le parking des Jacobins… "C’est un clin d’œil, car c’est dans ce parking, que nous garons notre voiture et… il nous arrive de nous retourner !", convient Yves Carcenac…

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