La Ruthénoise Alexandra Mori, une drôle de d(r)ame !

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  • Alors que la pièce "Chéri on se dit tout" reprendra fin septembre à L’Odéon à Montpellier, la comédienne ruthénoise Alexandra Mori aime aussi goûter  à d’autres expériences, parfois en Aveyron.	jeremyBwilliams, Franck Tourneret et D.R.
    Alors que la pièce "Chéri on se dit tout" reprendra fin septembre à L’Odéon à Montpellier, la comédienne ruthénoise Alexandra Mori aime aussi goûter à d’autres expériences, parfois en Aveyron. jeremyBwilliams, Franck Tourneret et D.R.
  • Alexandra Mori, une drôle de d(r)ame ! Alexandra Mori, une drôle de d(r)ame !
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Publié le , mis à jour
Rui DOS SANTOS

Comédienne de théâtre, attirée par l’humour, la jeune quadragénaire, installée depuis 2010 à Montpellier, prête aussi sa voix pour des doublages, tout en prenant plaisir à goûter à d’autres univers.

"Je suis comédienne, ce profil est professionnel et... je ne cherche pas l’amour !". Tel est le message d’accueil sur son compte Facebook. Le ton est donné, le décor planté. Alexandra Mori brûle donc les planches et sa flamme est l’humour. Elle confirme : "J’aime par dessus tout la comédie et le travail de précision qu’impose le rythme. C’est très jubilatoire." Mais, est-elle quelqu’un de drôle ? La question l’amuse. "Pudique et réservée", elle se qualifie plutôt de "joyeuse" : "Je vois le verre à moitié plein !".

Si elle a fait des études littéraires, elle doit avoir toutefois une appétence pour les sciences car l’approche de son travail est souvent chirurgicale ! Alexandra Mori est née à Rodez, en 1980, de parents aveyronnais. Elle a grandi dans le chef-lieu, fréquentant le lycée Foch où elle a suivi un cursus "histoire de l'art". Elle ne savait pas comment, ni où, mais elle voulait devenir comédienne. Elle n’a pas oublié : "C’était une évidence."

Elle est montée sur scène, tout d’abord pour pratiquer la danse, avant de découvrir le théâtre. Son premier professeur a été Olivier Royer. Elle aimait ainsi le drame, Shakespeare, les grands personnages : "Je voulais vivre plus grand !" Le virus circulait-il dans la famille ? "Oui et non, glisse-t-elle. Mon père René était un syndicaliste très engagé. Mais aussi un acteur, doté d’un grand sens oratoire. Il n’est pas étranger à ma vocation." Le bac en poche, elle est montée à la capitale où elle a suivi, en journée, une maîtrise en études théâtrales à La Sorbonne nouvelle, et, en soirée, les Ateliers de Chaillot. N’ayant pas échappé au statut de figurante dans de nombreuses pièces, Alexandra Mori a également été à l’origine, en 2002 à Rodez, avec Jérémie Fabre, un autre enfant du pays, du festival de théâtre Fabrication artisanale. Pour le baptême, elle y a joué "On ne badine pas avec l’amour", d’Alfred de Musset, et "L’opéra de quat’sous" de Brecht, sur une mise en scène de Jérémie Fabre, l’année suivante.

Après onze ans à Paris, elle a mis le cap au Sud en 2010, pour suivre les battements de son cœur, direction Montpellier. C’est là où elle vit toujours et où elle travaille, notamment pour une production qui a ouvert le théâtre L’Odéon en octobre 2019. La dernière création a pour titre "Chéri on se dit tout" et, après la courte pause estivale, les représentations reprendront fin septembre.

"Je rêve de devenir directrice d’un lieu pluridisciplinaire"

Artiste tout terrain, ayant plusieurs cordes à son art, Alexandra Mori peut être actrice pour la télévision mais également "Madame Magnon". Ce seule en scène est une pièce de théâtre de Cathy Praud qu’elle a jouée durant quatre ans (elle a fait le choix de l’arrêter le 9 octobre 2020) : "C’était un spectacle drôle et émouvant, loufoque et absurde. L’humour que j’aime !" Tout en répondant favorablement au photographe ruthénois Franck Tourneret pour deux campagnes de publicité pour le maroquinier sud-aveyronnais Le sac du berger, elle prête sa voix pour du doublage et pour des livres audio, dont Benjamins media à Montpellier qui propose des ouvrages pour du jeune public. "C’est vraiment génial car cet exercice permet de faire passer autant d’émotions, autant de sentiments, mais seulement par la voix", se réjouit-elle.

Si Alexandra Mori ne s’imagine pas dans l’écriture ("J’ai certes commencé à noircir plein de cahiers mais je ne m’autorise pas à en faire plus, je me trouve toujours une bonne excuse"), se disant, avec un cocktail sourire et clin d’œil, "davantage douée pour le crochet", la jeune quadragénaire ne s’interdit toutefois pas d’explorer d’autres univers. "Je ferai du cinéma", assure-t-elle, avant de partager à... voix haute "un rêve" : "Devenir directrice d’un lieu pluridisciplinaire, où cohabiteront expositions d’art, danse, musique..."

En attendant, Alexandra Mori et sa famille (son compagnon est, lui aussi, originaire de l’Aveyron, leur fils est un supporter inconditionnel des footballeurs ruthénois) franchissent "le plus souvent possible" le Pas de l’Escalette et le plateau du Larzac pour poser les valises à Agen-d’Aveyron : "Je suis proche de mes parents, j’ai la chance d’avoir encore mes deux mamies, ma sœur est ici aussi. J’aime ces moments d’échanges entre générations et de fête. Ils me nourrissent et m’apportent de la ressource." Et là, clairement, elle n’interprète pas un rôle, ne joue pas un personnage, ne séduit pas avec sa voix... C’est pour de vrai !

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