L'Agentol Clément Bernad assure la sécurité sur la voie publique et met le feu sur le pré

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  • Clément Bernad alterne deux tenues : sportive, avec le maillot de rugby de Tours, qui évolue en Fédérale 2...
    Clément Bernad alterne deux tenues : sportive, avec le maillot de rugby de Tours, qui évolue en Fédérale 2... Reproduction - L'Aveyronnais
  • ... et professionnelle, avec la panoplie de gendarme mobile basé à Joué-lès-Tours, en mission à travers tout l'Hexagone, comme ici au château de Chenonceau. ... et professionnelle, avec la panoplie de gendarme mobile basé à Joué-lès-Tours, en mission à travers tout l'Hexagone, comme ici au château de Chenonceau.
    ... et professionnelle, avec la panoplie de gendarme mobile basé à Joué-lès-Tours, en mission à travers tout l'Hexagone, comme ici au château de Chenonceau. Reproduction - L'Aveyronnais
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Originaire d'Agen-d'Aveyron, ce gendarme mobile de 21 ans à Joué-lès-Tours pratique le rugby à Tours, qui évolue en Fédérale 2.

Il aurait pu être pompier. Comme son père, soldat du feu professionnel à l’aéroport de Rodez-Aveyron et volontaire aussi au centre de secours ruthénois. Il aurait pu œuvrer dans l’armée. Il a d’ailleurs hésité. Il a finalement opté pour la gendarmerie.

"J'ai toujours baigné dans ce monde-là"

Avec un credo très important : "Etre au service de la population en France, autant en métropole que dans les départements d’Outre-mer". Il commente ainsi son choix : "J’ai toujours baigné dans ce monde-là, c’est un milieu qui m’a toujours inspiré". Le rêve est devenu réalité.

Né à Rodez, en 2002, Clément Bernad a grandi à Agen-d’Aveyron, suivant une scolarité classique : la moitié du collège au Sacré-Cœur à Rodez, rue Béteille, et l’autre à Canaguet à Onet-le-Château, puis le lycée ruthénois François-d’Estaing, décrochant un bac série ES. Après un semestre seulement à l’EGC (école de gestion et de commerce) à Bourran, il a quitté le chef-lieu aveyronnais après avoir réussi le concours de gendarme adjoint volontaire.

Son parcours a débuté par quatre mois à Rochefort, avant d’intégrer, en juin 2021, la brigade de Salies-de-Béarn (64). Il est resté une année dans les Pyrénées-Atlantiques, avant de rejoindre l’école de Montluçon, le concours de sous-officier en poche. à l’issue de cet apprentissage, il aurait aimé une affectation dans le sud, "pour me rapprocher de ma famille". Les vingt premiers au classement ont eu la même envie que lui et il a pris ses quartiers, en mars, à la mobile de Joué-lès-Tours.

Il ne regrette pas de se retrouver en Indre-et-Loire : "C’est une très belle découverte. Je ne suis pas du tout déçu". Avec son escadron (une centaine d’hommes), ce gendarme sous contrat, âgé de 21 ans, intervient, en priorité, "sur des manifs, mais également sur la sécurisation d’événements sportifs ou de manifestations sensibles, ainsi qu’au soutien des brigades".

Joueur à Tours, formé à Rodez

Pour mener à bien toutes ces missions, l’équilibre de Clément Bernad passe par le rugby. "Je le pratique depuis mes 8 ans, avec l’école de rugby et les catégories de jeunes à Rodez, se réjouit ce centre, ailier ou arrière de 1,77 m. L’ovale occupe beaucoup de place dans ma vie. C’est une passion d’enfant et j’y ai tout de suite pris goût. En plus de jouer, je regarde aussi des matches, le Stade toulousain notamment".

Excepté une petite parenthèse pendant son école de gendarmerie ("Cela a été très compliqué d’arrêter !"), il a tout de suite repris une licence à Tours (fédérale 2), où il évolue au sein de la réserve. "J’ai perdu un peu les réflexes et la vision du jeu, admet-il. Pour l’instant, je ne suis pas éligible à l’équipe première".

L'Aveyron, son port d'attache

Malgré ses déplacements fréquents, sportifs mais surtout professionnels, Clément Bernad a conservé un port d’attache : l’Aveyron. "Je n’ai pas coupé les ponts, confirme-t-il. J’ai gardé un lien très fort, en particulier familial". Il poursuit sur le sujet : "Je redescends le plus souvent possible car ma terre d’origine me manque énormément. Il me tarde de rentrer". Le dernier séjour remonte à plusieurs semaines déjà et le prochain est programmé pour les fêtes du Nouvel An car il a quelques jours de vacances.

Et quid d’un retour au pays avec la tenue de gendarme ? "Si c’est au sein d’un escadron mobile, les plus proches sont à Lodève et à Montauban. Mais Toulouse, ça m’irait bien. Mais, je ne suis pas contre une mutation, un jour, dans une brigade aveyronnaise". Il pourrait ainsi faire coup double et reprendre une licence dans le club de rugby de ses débuts...

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Les commentaires (1)
Gilou12740 Il y a 4 mois Le 16/12/2023 à 10:03

Il a choisi le pire