"Rodez serait Chicago ? C’est populiste et inacceptable"

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  • L’adjointe en charge de la sécurité aux côtés "des acteurs de terrain".
    L’adjointe en charge de la sécurité aux côtés "des acteurs de terrain".
Publié le , mis à jour
Mathieu Roualdés

La pilule ne passe pas pour l’adjointe en charge notamment de la sécurité, Monique Herment-Bultel, qui réagit vivement aux propos de l’élue de l’opposition Anne-Sophie Monestier, tenus lors du dernier conseil municipal.

Le débat sur l’insécurité à Rodez lors du dernier conseil municipal est encore au cœur de l’actualité. Si dans l’hémicycle, la majorité avait déjà dénoncé " un discours politique" de l’opposition et d’Anne-Sophie Monestier, élue de droite, elle a de nouveau tenu à "préciser des choses", ce mardi lors d’une conférence de presse. Cette fois, l’adjointe à ces questions de sécurité, Monique Bultel-Herment n’était pas accompagnée de ses camarades élus et du maire, Christian Teyssèdre, mais "d’acteurs de terrain" : Cédric Ségur, chef de la police municipale, et Renaud Barbe, directeur de la régie de territoire "Progress" au sein du quartier Ramadier. Un quartier que l’opposition n’avait pas hésité à qualifier "de plaque tournante du trafic de stupéfiants". " Cela fait huit ans que je travaille là-bas, en continuel contact avec la population, et je ne vis pas un sentiment d’insécurité", a expliqué le fonctionnaire, rejoint par l’ancienne première adjointe de la Ville : "Arrêtons ces clichés sur ces quartiers. C’est insupportable et l’image renvoyée n’est pas la réelle. Le quartier de Ramadier est incomparable avec d’autres de grandes villes ou de villes moyennes". "Il y règne un esprit village", abonde Renaud Barbe.

Des horaires élargis pour la police municipale ?

"Dire que Rodez serait Chicago, c’est populiste et inacceptable. Comment peut-on autant dénigrer son territoire lorsqu’on en est une représentante ?", a conclu Monique Bultel-Herment, avant d’indiquer que les effectifs de la police municipale – aujourd’hui de 17 effectifs –, augmenteraient bien, comme "nous l’avons promis lors de la campagne".

Reste néanmoins une question : pour quels bénéfices face au sentiment d’insécurité, souvent bien éloigné de questions de stationnement qui occupent aujourd’hui le quotidien de cette police ? "Nous sommes une police au service de la population avant tout. Et nous travaillons de concert avec les policiers nationaux", a rappelé Cédric Ségur, avant de détailler la mise en place récente d’un groupe dit "de partenariat opérationnel". "À chaque remontée des habitants, on se réunit avec la police nationale, municipale et des riverains afin d’apporter une réponse".

Pour la Ville, l’augmentation des effectifs de cette police pourrait également permettre d’élargir la présence sur le terrain jusqu’à 19 voire 20 heures, contre 18 h aujourd’hui.

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