Mort de Bernard Tapie : le portrait de "Nanard" vu depuis YouTube

En une poignée de secondes, quelques ruades et répliques "couillues" de Bernard Tapie au fil des ans et des plateaux. Ici David Pujadas, Eric Zemmour et Jean-Marie Le Pen notamment en prennent pour leur grade.

 

On revient sur quelques-unes de ces répliques, plus d'autres, et en version rap, avec cette vidéo postée par le magazine des Inrockuptibles (et non pas incorruptible) à l'occasion des 70 ans de Tapie. 

 

La gouaille très populo de Bernard Tapie était un bonheur pour les auteurs des Guignols de l'Info sur Canal  + qui, comme Johnny Hallyday et sa boîte à coucou, en avaient fait un personnage récurrent de l'émission.

 

Côté sport, Nanard a gagné des titres, le Tour de France avec la Vie Claire, Bernard Hinault et Greg Lemond, le la Ligue des champions de football avec l'Olympique de Marseille. What else ?

 

Quoi d'autre ? En vrai touche à tout, Bernard Tapie se lance dans la politique, et puisque la droite ne veut pas de lui, c'est avec le PS qu'il est élu député des Bouches-du-Rhône. Jusqu'à devenir ministre de la Ville. Et pas que de  Marseille !

 

Bernard tapie et la justice, une vieille et sulfureuse histoire d'amour. De nombreuses affaires (OM-VA, Crédit Lyonnais, Phocéa...etc.) qui le mèneront jusqu'à la case prison. L'Ina a posté ainsi sur YouTube une série de reportages sur "Bernard Tapie et les affaires". Un vrai homme d'affaires donc, dans tous les sens du terme...

 

Les affaires le suivront jusqu'à sa mort. Entretemps, Nanard abandonne la politique et s'en retourne à ses premières amours : la scène. Il avait commencé par être chanteur. Mais ça n'a pas très bien marché...

 

Au théâtre ou au cinéma, il ne brûlait pas forcément les planches, mais ça passait. Avec intrigues et vaudevilles, comme dans sa vie.

 

Quant à la mort, il s'en foutait, a-t-il dit à Thierry Ardisson. 

 

Cela ne l'a pas empêché de combattre son cancer jusqu'à la fin...

 

Adieu, vieille canaille, aurait dit Serge Gainsbourg. Qu'ils t'aimaient ou te détestaient, ton langage fleuri (et pas seulement Mérogis), tes casseroles au derrière, tes titres dans le cyclisme ou dans le foot n'auront pas laissé les Français indifférents à ta tronche.

Au contraire des chansons (les vraies) que tu chantais.