Football : Toulouse, souvenir de jeunesse pour quatre joueurs de Rodez

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  • Avant de s’épanouir sous d’autres cieux, Florian David a passé dix ans à Toulouse, entre 2005 et 2015.
    Avant de s’épanouir sous d’autres cieux, Florian David a passé dix ans à Toulouse, entre 2005 et 2015. Jean-Louis Bories
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Guillaume Verdu

Bien qu’ils n’ont jamais eu leur chance avec les professionnels, Lionel Mpasi, Florian David, Julien Célestine et Killian Corredor ont fait une partie de leur formation au Téfécé, que le Raf affronte lundi 13 décembre à 20h45.

C’est un peu le derby à l’intérieur du derby. Le déplacement de Rodez à Toulouse, chez le grand voisin régional, lundi 13 décembre à 20 h 45, sera l’occasion pour quatre joueurs de l’effectif sang et or (s’ils sont retenus dans le groupe) de raviver des souvenirs de jeunesse.

Lionel Mpasi, Julien Célestine, Killian Corredor et Florian David ont en effet passé une partie de leur formation au Téfécé. Avec un autre point commun : aucun d’eux n’a disputé la moindre rencontre avec l’équipe première. Au contraire du gardien Marc Vidal, le cinquième ancien Toulousain du Raf, qui ne sera quant à lui pas du déplacement, sauf surprise de dernière minute.

Ils ont quitté Toulouse pour découvrir les divisions professionnelles

Même si aucun de ceux qui ont été interrogés ne veut parler de revanche, le fait de disputer une rencontre de Ligue 2 au Stadium peut être l’occasion de boucler la boucle, pour des joueurs qui ont dû quitter la ville rose afin de découvrir les joutes professionnelles.

À l’image de Julien Célestine, resté une saison sur les bords de la Garonne, entre 2015 et 2016, avant de s’expatrier en Belgique, à Charleroi. "C’était déjà un rêve de revenir à Toulouse avec Chambly pour affronter le Raf (lorsqu’il avait disputé sept de ses matches à domicile au Stadium après sa montée en Ligue 2, NDLR)", reconnaît Florian David, qui a passé dix ans en violet, entre 2005 et 2015. Lionel Mpasi conserve lui aussi un souvenir spécial du début de saison 2019-2020 et des délocalisations sur l’île du Ramier. "C’était très particulier. À chaque échauffement, cela me donnait l’envie de jouer dans ce stade magnifique", se rappelle celui qui avait alors le statut de doublure.

"Si je pouvais jouer au Stadium, ce serait une grande fierté", a pour sa part déclaré Killian Corredor à nos confrères de La Dépêche. Après quatre ans en Haute-Garonne, marqués notamment par une finale de coupe Gambardella, en 2019, l’attaquant aveyronnais a appris en fin de saison dernière qu’il ne serait pas conservé et a rebondi au Raf dans la foulée. "J’ai montré ce que je valais mais je respecte les choix qui ont été faits", a-t-il complété.

Florian David : "Là où je me suis construit"

À l’image de l’Entrayol, les anciens Toulousains du Raf ne veulent pas laisser de place aux ressentiments avant le derby. "Je n’ai aucun regret, je suis même reconnaissant envers le club, annonce Florian David. Je n’ai que de bons souvenirs et c’est là où je me suis construit en tant que joueur et en tant qu’homme." Un sentiment partagé par Lionel Mpasi, passé par les équipes de jeunes et la réserve toulousaine entre 2012 et 2015. "J’y ai rencontré de bonnes personnes, d’excellents entraîneurs, dont Teddy Richert, qui a été très important pour moi, retient le gardien. Je me souviens aussi de Mickaël Debève (aujourd’hui entraîneur adjoint de Toulouse), qui pouvait être dur avec nous. Mais cela nous a forgés, même au niveau du caractère."

Lionel Mpasi : "J’étais un peu mis de côté"

Pourtant, tout n’a pourtant pas été facile pour les deux compères, qui se sont connus durant leurs années toulousaines avant de se retrouver dans le même vestiaire à Rodez. "J’avais signé un contrat professionnel mais j’étais un peu mis de côté, car je ne pouvais pas toujours m’entraîner avec l’équipe première, ressasse Lionel Mpasi. J’étais le quatrième gardien, ce n’était pas toujours l’éclate. Mais c’est aussi la spécificité de mon poste : il n’y en a qu’un qui joue. Mais je n’en veux à personne, je n’étais pas forcément prêt à ce moment-là"

Pour Florian David aussi, la concurrence s’est avérée trop relevée. "J’ai fait un an en tant que professionnel et à ce moment-là, il y avait Wissam Ben Yedder ou encore Martin Braithwaite comme attaquants, rapporte-t-il. En plus, le club connaissait une saison difficile en Ligue 1, ce n’était pas facile pour un jeune de s’imposer."

Mais cette époque est désormais loin et Florian David a fait ses preuves depuis en Ligue 2 sous le maillot de Rodez. Tout comme Lionel Mpasi et Julien Célestine, avant peut-être que le jeune Killian Corredor ne les imite à l’avenir. Et tous ont la possibilité de le rappeler à leur club formateur.

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