Rodez. Le club de la MJC ambitionne de s’agrandir

Thomas Lapaz est le nouveau responsable du club de musculation de la MJC. "Je préfère le terme de responsable à celui de président. C’est une décision que nous avons prise en commun. Le club compte un responsable et des membres, c’est plus simple pour tout le monde." Les adhérents au club sont plus d’une centaine. Et certains sont là depuis plus de quarante ans. D’où le fait qu’il soit possible de croiser quelques athlètes septuagénaires. À l’origine, l’association avait pour nom "Haltérophilie et musculation", mais il y a bien longtemps que l’haltérophilie a disparu du paysage ruthénois.

De la compétition à la mise en forme

C’est dans les années 70, lors de la création de la MJC, que le club a pris ses quartiers dans la salle qu’il occupe encore actuellement et qu’il s’est rapidement concentré uniquement sur la musculation. Cette salle a accueilli jusqu’à 270 membres. "C’était de la folie, c’était vraiment trop car nous manquions un peu de place, et même si nous avions beaucoup de matériel, il était difficile de trouver un créneau pour s’entraîner."

Ce manque de place est le souci majeur du club, qui aimerait bien s’agrandir et développer de nouvelles activités. "Ce serait super si nous pouvions avoir une petite plateforme extérieure d’une cinquantaine de mètres carrés nous pourrions ainsi développer en proposant du cross fit."

Sportivement, le club a eu quelques membres qui ont porté haut les couleurs ruthénoises, tel que Danny Privat, ou encore Didier Rey, qui a multiplié les titres de champion de France, d’Europe et même du monde en powerlifting (force athlétique, NDLR). "Le club n’est plus vraiment tourné vers la compétition et le bodybuilding même si la salle est parfaitement équipée pour ceux qui le souhaitent. Nous sommes plus tournés vers le maintien de la condition physique, assure le responsable. Nous aimons bien nous retrouver pour nous entraîner, mais également discuter et passer de bons moments ensemble, surtout depuis le Covid-19."

La pandémie a notamment contraint le club et la salle, entièrement refaite à neuf peu de temps avant, à fermer de longs mois en 2020. Mais depuis que les activités sportives ont été réautorisées, le club a retrouvé de l’animation. De quoi se pencher de nouveau vers l’avenir.