Rodez : l’école Sainte-Thérèse est désormais trop grande…

  • Les derniers mois avec des enfants dans cette école historique de la ville.
    Les derniers mois avec des enfants dans cette école historique de la ville.
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Philippe Routhe

La direction diocésaine de l’enseignement catholique a présenté aux parents d’élèves, lundi 31 janvier soir, un rapprochement pédagogique avec l’école Sainte-Bernadette d’Onet-le-Château et la nécessité de quitter le bâtiment de l’avenue de Paris.

C’est ce lundi soir, que les parents ont appris la nouvelle. Leurs enfants ne pourront pas faire leur prochaine rentrée scolaire dans le bâtiment de l’avenue de Paris, qui abrite l’école Sainte-Thérèse depuis des lustres. Il leur a été proposé un regroupement pédagogique avec l’école Sainte-Bernadette des Quatre-Saisons, à Onet-le-Château. Plus précisément, c’est la Direction diocésaine de l’enseignement catholique qui a fait cette proposition, apprenant que la Congrégation des sœurs Saint-Joseph, propriétaire des bâtiments, avait pris la décision de ne plus héberger l’école.

Il faut dire qu’à son apogée, l’école Sainte-Thérèse a compté jusqu’à près de 400 enfants, répartis dans quatorze classes. Or, la prévision pour la rentrée de 2022, est d’un peu plus de 70 élèves disséminés dans trois classes. "Ces difficultés d’effectifs engendrent également des difficultés financières. La congrégation Saint-Joseph qui en est responsable n’est plus en mesure de l’accompagner après avoir, durant de nombreuses années, permit l’équilibre en injectant des liquidités. Elle a diligenté un audit et n’avait d’autre solution que la fermeture", explique le DDEC, Nicolas Sènes.

Pour autant, ce dernier ne pouvait se résoudre à une fermeture "sèche". "On pouvait la proposer avec pas moins de six établissements privés dans un rayon de deux kilomètres autour de l’école Sainte-Thérèse. Mais un travail déjà engagé avec l’école Sainte-Bernadette, la convergence de projets entre ces deux écoles et la proximité géographique nous ont orientés vers ce choix", poursuit-il.

L’école des Quatre-Saisons, dans laquelle de nombreux travaux ont été faits, et qui jouit de la présence d’une centaine d’élèves, "consolidera notre présence et nous permettra de proposer une offre solide aux jeunes et aux parents qui nous choisissent", glisse Nicolas Sénes. Qui, s’il voit bien une tendance nationale peu favorable, sur le plan démographique, à l’ensemble des écoles du premier degré, note que "l’enseignement catholique maintient une offre importante sur le territoire et reste dans une dynamique positive, au regard des effectifs dans le second degré. Et c’est par le biais de projets portés par les écoles que cela peut continuer".

Quant aux bâtiments de l’école de l’avenue de Paris, dont la cour jouxte celle de l’Ehpad Jean-XXIII, ils vont désormais faire l’objet d’une réflexion de la part de la congrégation des Sœurs de Saint-Joseph.

Une école depuis… 1931

Cela fait plus de 90 ans que des enfants apprennent à lire et écrire dans ce quartier de la ville. C’est en effet le 14 décembre1931 que l’école a vu le jour dans ce lieu. Elle portera de suite le nom de Sainte-Thérèse en écho à Thérèse de Lisieux qui, morte en 1897, reçoit le titre de sainte en 1925.
Mais la petite école, face à l’explosion démographique, disparaîtra pour devenir au milieu des années soixante l’imposant bâtiment de l’avenue de Paris.
Bâtiment qui deviendra rapidement trop petit et auquel seront adjoints de nouveaux locaux dans les années 1970. Autant dire que les Ruthénois sont des plus nombreux à avoir fréquenté les bancs de l’école Sainte-Thérèse. Autant dire que cette école a marqué la cité ruthénoise.
 

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