Tennis : à Rodez, Stéphane Zielinski estime que c'est à son "tour de donner"

Stéphane Zielinski, élu à la tête du club de Rodez tennis padel lors du dernier comité directeur, début décembre, veut poursuivre l’élan donné par Francisco Casas, son prédécesseur. Le nouveau dirigeant affiche l’ambition de compléter les infrastructures, de les rénover et de développer la pratique du padel. À 47 ans, celui qui occupe le poste de directeur de la filière espagnole à la RAGT, est membre du club de tennis ruthénois depuis 2008. Ancien footballeur, il s’exprime désormais sur les courts de tennis et a l’ambition d’être utile, au club et aux sportifs.

Pourquoi se lancer dans une aventure de président ?

Francisco souhaitait prendre du recul. On se connaît bien, il m’a proposé de prendre sa suite. J’ai accepté avec l’ambition de rendre ce que les dirigeants m’avaient donné quand j’étais joueur. Surtout, de donner sur le plan de l’organisation. J’ai l’avantage de bien connaître tous les dirigeants depuis 2008, j’ai estimé que c’était mon tour.

Vous vous êtes fixé deux axes de travail, les jeunes et le padel. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Former les jeunes, c’est très important. Au club, nous avons près de 400 adhérents et la grande majorité est ici pour le loisir. On ne peut pas prendre en compte que les compétiteurs. Même si c’est essentiel d’avoir des joueurs de 3e ou 2e série, cela représente 25 joueurs, qui sont notre locomotive. Les autres font également de la compétition dans les tournois et notre devoir est de les accompagner.

Pourquoi prioriser les jeunes ?

Il s’agit de l’avenir du club. Nous avons deux diplômés d’Etat à plein temps qui font des cours adultes et jeunes. Nous avons aussi notre école de tennis gérée par trois initiateurs, dans un processus complet afin d’assurer un vivier pour l’avenir.

Pourquoi le padel a le vent en poupe ?

Le padel existe depuis trois ans au club, bénéfice de deux terrains dédiés en extérieur. Le padel est à la mode, on le voit dans tous les pays, en Espagne par exemple. C’est une discipline qui se pratique en famille. Nous devons répondre à cette demande grandissante, même si au club cela représente 10 % de pratiquants. Deux joueurs sont déjà dans les 500 joueurs mondiaux, on avance bien. J’ambitionne de monter une école de padel. Pour cela, j’ai deux entraîneurs avec le diplôme nécessaire.

Qu’est-ce qui vous arrête ?

Les infrastructures. Il faudrait au minimum, un terrain de padel intérieur, condition incontournable pour avoir notre école. De manière plus générale, je vais m’efforcer, durant mon mandat, à améliorer le confort des joueurs sur le site, condition incontournable à l’évolution du tennis ruthénois.