Football - Rodez : Joris Chougrani à point nommé !

À Sochaux ce soir, ce pourrait être la première titularisation de Joris Chougrani depuis le 8 janvier, à Pau (4-0), où il avait été fautif sur plusieurs buts et disputé la deuxième mi-temps blessé sans prévenir son coach Laurent Peyrelade, selon ce dernier. « Joris nous a manqués, confie d’emblée son entraîneur. Je l’ai laissé sur le banc à Grenoble (0-0, le 12 mars) car après plus de deux mois d’absence, il ne savait plus comment était fait un terrain. (rires) Mais dès que j’ai pu le remettre… »… le Ségali s’est fait pardonner. Mardi, lors de son entrée en jeu au poste de latéral gauche après la pause contre Guingamp (1-1), il a insufflé une grinta perdue depuis le 20 novembre et l’avant-dernière victoire, à Nancy (0-2). Soit la date de sa première blessure de la saison, une déchirure à une cuisse, qui l’avait éloigné des terrains jusqu’à la trêve hivernale.

« Des mecs comme ça, je les mets d’entrée »

 

Loin d’être une coïncidence pour le coach ruthénois : « Je suis là pour aligner des joueurs très positifs, qui impulsent des bonnes ondes, ne renonçant jamais, même dans l’adversité… Des mecs comme ça, je ne me pose pas la question, je les mets d’entrée. D’autant qu’on n’en a pas 50 000, encore moins depuis le départ d’Ugo (Bonnet, fin janvier à Valenciennes). On a des échéances importantes en avril, alors Joris revient au bon moment. »

Un homme de base de Laurent Peyrelade qui ne l’a jamais déçu, au contraire de certains a priori. Car quand la question d’un potentiel manque d’investissement de la part d’un ou plusieurs autres cadres lui a été posée, le technicien n’a pas nié. « Mais j’en parlerai plus tard », a-t-il ensuite lâché dans un sourire. Avant de préciser : « Disons qu’il y a des joueurs faits pour avoir ce rôle de relais et d’autres non. » Ce qui l’a conduit à faire tourner le brassard de capitaine depuis le début de la saison ?