Rodez : l'Umih 12 organise son premier salon des métiers de l'hôtellerie et de la restauration
Lundi, à Rodez, le syndicat organise un rendez-vous professionnel entre les entreprises et les fournisseurs.
C’est l’occasion de se retrouver. L’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih) organise, lundi prochain, son premier salon des métiers de l’hôtellerie et de la restauration de l’Aveyron. La date du 21 mars n’a pas été choisie au hasard. Le syndicat, présidé par le Ruthénois Michel Santos, a voulu, symboliquement, fixer ce rendez-vous le jour du printemps. " C’est le moment où tout repart, où la saison des beaux jours démarre, sourit-il. C’est un excellent moment pour se retrouver." Car ce rendez-vous est dédié aux professionnels : les fournisseurs auront des stands à la salle des fêtes et les restaurateurs viendront pour échanger avec eux. L’occasion d’échanger, de faire des affaires, mais également d’avoir des moments de convivialité. "Après deux années compliquées, l’objectif est de retisser un lien fort entre les fournisseurs et les métiers du CHRD (cafés, hôtels, restaurants et discothèques)." Au programme également, deux tables rondes, le matin et l’après-midi, animées par Christopher Terleski, spécialisé dans les audits des entreprises du secteur de l’hôtellerie et de la restauration. Il évoquera notamment la question du management, le sujet du recrutement, et donnera des conseils pour faire face à l’inflation.
Des questions sur l’avenir
Le rendez-vous se prolongera en fin de journée au Loft, la discothèque voisine de la salle des fêtes, où l’Umih avec la "Nuit de l’hôtellerie". Un rendez-vous toujours entre professionnels, mais plus festif cette fois. "On voulait fait ça dans une discothèque puisque depuis deux ans, elles ont aussi énormément souffert", reprend Michel Santos. Après deux années perturbées les restaurateurs et les hôteliers comptent sur ce rendez-vous pour passer enfin à autre chose. "Même si on a été aidés, nous n’avions pas demandé à fermer, rappelle le président de l’Umih. Aujourd’hui, il y a une inquiétude par rapport aux remboursements des PGE, qui ne sont pas faciles à anticiper vu la conjoncture incertaine. L’Umih au niveau national travaille sur ces sujets, avec notamment la possibilité d’étaler sur 10 ans ces remboursements, mais il faudra voir les contreparties." Des questions importantes pour l’avenir des établissements notamment dans les zones les plus rurales.
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