Auto : le pilote aveyronnais Alexis Sirmain dans la cour des grands

Abonnés
  • Alexis Sirmain (tout à droite), chez son concessionnaire local, autour de sa Hyundai I20.
    Alexis Sirmain (tout à droite), chez son concessionnaire local, autour de sa Hyundai I20. CPA - S.C.
Publié le , mis à jour
Serge Carrière

Le local de l’étape lors du rallye de Marcillac, couru ce week-end des 26 et 27 mars, s’est payé une auto survitaminée. Le début d’une longue aventure pour l’habituel pilote d’une Peugeot 106 Maxi ?

Après son succès au volant d’une Hyundai I20 R2 lors du rallye national ARVM disputé en novembre du côté de Rignac et de Marcillac, Alexis Sirmain s’est démené comme un beau diable afin de réunir un budget qui lui permet de prendre le départ du Marcillac ce week-end avec une auto identique.
Ce ne fut pas sans mal mais grâce aux soutiens de partenaires fidèles et du concessionnaire local, Moutiers automobiles, c’est chose faite. C’est donc au volant d’une Hyundai I20 dernière génération que l’Aveyronnais prendra le départ samedi matin.

« C’est une Evo 3, à Rignac j’avais l’Evo 2 », précise-t-il avant d’enchaîner : « Les évolutions portent sur le moteur, le châssis et les suspensions. » Pour prendre en main son bolide de près de 310 CV, préparé par Enjolras, et se donner toutes les chances de bien figurer, Sirmain sera présent sur la base d’essai du Nayrac ce vendredi matin. « Au-delà de prendre la mesure de la voiture, cela permettra de peaufiner les réglages afin d’être opérationnel samedi matin pour le départ de la première étape. »

 

Avec vue sur le Rouergue

 

Si hormis le fait d’être à l’arrivée et de prendre un maximum de plaisir, le pilote de Clairvaux ne veut pas se fixer d’objectifs trop conséquents, il se verrait bien sur le podium. Lorsque l’on connaît les qualités du responsable de production à la chaudronnerie ATS laser quand il ne pilote pas, qui plus est avec Rémi Nolorgues dans le baquet de droite, le podium est tout à fait à portée et, pourquoi pas la plus haute marche, même s’il y a beaucoup de concurrence. « J’ai à cœur de bien figurer pour tous les partenaires qui m’ont fait confiance et de les remercier avec une belle place », déclare humblement le sportif de 33 ans, qui voit aussi déjà un peu plus loin.

« J’aimerais pouvoir à nouveau réunir un budget pour participer au Rouergue avec la même auto. » Une opportunité qui, même s’il ne veut pas en dévoiler davantage les contours, lui permettrait de remiser encore son habituelle Peugeot 106 Maxi et de batailler à armes égales avec les grands noms du championnat de France. Affaire à suivre.
 

Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?