Quelles sont ces 154 entreprises aveyronnaises actuellement à la vente ?

La plateforme Transentreprise, qui est nationale, sert aux chambres consulaires (CCI et CMA) pour publier les offres d’entreprises à vendre en France. En Aveyron, ce mardi 5 avril, 154 sont identifiées, à peu près à parts égales entre des commerces et des métiers artisanaux. Les dossiers de ces entreprises sont passés dans les mains des experts de la CCI qui ont déjà, dans un premier temps, estimé leur viabilité.

Il s’agit là d’un élément important puisque les services de la chambre ne valident pas une offre qui pourrait concerner une entreprise allant très mal. "Celle-là, on ne les prend pas, confirme Patrick Frayssinhes. Il nous arrive d’avoir des entreprises en très grande difficulté, voire en cessation de paiements, qui nous appellent pour vendre. Mais dans ce cas-là, on leur conseille plutôt de se mettre sous la protection du tribunal de commerce. Si on affiche une entreprise, c’est qu’on considère qu’elle est viable, parce que l’idée, derrière, c’est de maintenir de l’emploi."

La restauration omniprésente

Alors parmi les 154 entreprises aujourd’hui affichées sur le site internet, on retrouve une quarantaine de restaurants. Un chiffre assez important pour un secteur qui sort d’une crise Covid qui a parfois été dure à vivre et qui a donné à beaucoup de patrons ou de salariés l’envie de faire autre chose. On retrouve donc dans la liste plusieurs hôtels-restaurants ruthénois, des cafétérias, des salons de thé, mais aussi des établissements de restauration dans des zones plus rurales ou touristiques.

Quelques chambres d’hôtes sont également sur le marché, avec l’occasion de racheter des biens d’exception, mais à des prix forcément élevés.

À noter également la présence de plusieurs boîtes de BTP, une quinzaine, souvent mises en vente par des chefs d’entreprise qui approchent de la retraite. Là, les chiffres d’affaires sont assez élevés et, dans la période actuelle où les carnets de commandes sont pleins, peuvent encore progresser.

Enfin, une part non négligeable de commerces alimentaires, 22, principalement des boulangeries (pâtisseries, chocolaterie...) ou des boucheries ou assimilés.