Villefranche-de-Rouergue. Les familles continuent de s’installer

Arrivées en voiture ou en train grâce à des bénévoles, huit familles ukrainiennes vivent désormais dans le Villefranchois pour échapper à la guerre qui fait rage dans leur pays.

Inquiets, stressés, ils doivent désormais composer avec une nouvelle langue, un nouveau pays, des nouveaux espoirs. Mais, ils ne sont pas seuls. Aidés par des traducteurs, le Secours populaire, le Centre social et le CCAS notamment, ces familles sont accompagnées au mieux pour s’installer dans la région. Ils ne sont pas non plus isolés. Ces familles se rencontrent en effet, les lundis au Centre social pour échanger et avancer ensemble malgré la difficulté de leur situation.

"J’ai du mal encore à dormir"

Durant ces après-midi, autour d’un café, les discussions vont bon train sur l’organisation quotidienne, les cours de français, les fournitures à acheter, les horaires pour les courses…

On s’y échange des numéros, des anecdotes mais aussi les inquiétudes et les difficultés… "C’est beaucoup de stress. J’ai du mal encore à dormir même si ça commence à aller mieux, la situation est dure", témoigne une des Ukrainiennes présentes, lundi 11 avril au Centre social alors que toutes acquiescent. Parmi elles, Yolia, Helen, Elita, Yanna, Maiana, Valery, Natalia, Ludmila, Maria et Natalia. Des femmes réfugiées de guerre qui ont quitté leur vie pour échapper à la mort. Médecins, ingénieures, comptables en Ukraine, elles se hâtent désormais à apprendre le français pour retrouver un travail ici. Des femmes actives et combatives qu’une guerre n’empêchera pas de les faire sourire, autour d’une table et d’un café au cœur de l’Aveyron.

Les réfugiés sont toujours à la recherche de logements. Si vous possédez une maison ou un appartement dans le secteur que vous pouvez mettre à disposition, vous pouvez contacter le CCAS de Villefranche-de-Rouergue au 05 65 45 38 70 et la préfecture de l’Aveyron au 05 65 75 71 71.