Avec la Ruthénoise Julie Lacombe, bon sang ne saurait mentir pour cette amoureuse du beau

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  • Julie Lacombe a commencé son VIE chez Tag Heuer à Dubaï le 1er avril dernier. Julie Lacombe a commencé son VIE chez Tag Heuer à Dubaï le 1er avril dernier.
    Julie Lacombe a commencé son VIE chez Tag Heuer à Dubaï le 1er avril dernier.
Publié le
Rui DOS SANTOS

Agée de 25 printemps, fille d’artisans ambassadeurs de savoir-faire, dont l'entreprise est située à Lioujas, elle est trade marketeuse à Dubaï chez l’horloger Tag Heuer, depuis le 1er avril. Après avoir fait ses classes à Paris, déjà dans le groupe LVMH.

Le goût pour l’artisanat, pour l’art du beau, du savoir-faire". Voilà le leitmotiv, écrit en lettres majuscules au-dessus de son bureau, de Julie Lacombe. "Ce sont mes parents qui m’ont transmis ces valeurs", se réjouit l’intéressée, avant de poursuivre, souriante : "Et ils m’ont toujours appris à favoriser la qualité à la quantité".

Julie Lacombe est née à Rodez, le 1er avril 1997, de parents qui ont aussi vu le jour dans le chef-lieu et dont les quatre quatre grands-parents sont également 100 % aveyronnais. Alors que son père et sa mère sont ébénistes dans l’entreprise familiale Lacombe & Lacombe, basée à Lioujas et qui se transmet depuis des générations, elle a posé ses valises à Dubaï pour un VIE (volontariat international en entreprise), en tant que trade marketing et merchandising chez Tag Heuer (montres de luxe suisses depuis 1860).

Elle a commencé le 1er avril 2022... Le jour de ses 25 bougies ! "Je suis ici pour un an et je m’occupe des animations de la marque, qui appartient à la maison LVMH, sur toutes les boutiques, franchises comme revendeurs, sur tout le Moyen-Orient, l’Afrique, l’Inde et quelques autres pays, précise-t-elle. Je viens juste de débuter mais je suis déjà très contente de mon choix. Je pense que cette expérience va beaucoup m’enrichir".

"M’orienter vers l’univers du luxe"

Julie Lacombe a grandi à Rodez, goûtant aux bancs de l’école Cardaillac, du collège Jean-Moulin, puis du lycée Foch, où elle a décroché un bac scientifique, option mathématiques, anglais européen et chinois, avec mention bien. Sur les conseils de son professeur de spécialité, M. Maffre, elle a rallié Toulouse, où elle a intégré une classe préparatoire économique et commerciale, voie scientifique, au lycée Ozenne. Elle n’a pas oublié : "La prépa était, pour moi, un moyen de rester cadrée, de garder un bon niveau scolaire et de réfléchir à ce que je voulais vraiment faire, plutôt que de partir directement dans une voie spécialisée".

Après ces deux années, elle a passé les concours d’entrée aux grandes écoles de commerce, intégrant Toulouse business school, directement en licence 3. C’est au cours de ce parcours à TBS qu’elle s’est petit à petit spécialisée : d’abord en marketing et communication en master 1, puis en "fashion and luxury marketing management" en master 2. Tout en multipliant les voyages : six mois à l’University of Leeds, avant de réaliser son master 2 sur le campus de Barcelone de TBS. "Mon but était de m’orienter vers l’univers du luxe car je veux pouvoir faire rayonner le savoir-faire français, mettre en avant l’artisanat et des produits de qualité, comme mes parents me l’ont transmis", rappelle l’Aveyronnaise.

Elle a ainsi réalisé ses stages dans ce domaine : trois mois pour Givenchy en tant que vendeuse au Bon Marché à Paris ("Cela m’a permis de connaître les attentes, les fonctionnements des clients du luxe"), une année de césure chez Chanel avec six mois au showroom presse à la division mode et six mois en trade marketing à la division parfums beauté soins. "C’est devenu une véritable passion !", répète-t-elle à l’envi. "Ce métier permet d’appliquer la stratégie d’une marque tout en faisant face à la réalité du terrain, détaille-t-elle. Je m’occupais, à l’occasion des lancements de nouveaux produits et lors de temps forts de l’année (Noël, Saint-Valentin, fête des mères...), de réaliser des animations en collaboration avec des fournisseurs : vitrines, podiums, événements VIP, têtes de gondoles... Je travaillais avec 75 pays en majorité européens".

"Fière de notre patrimoine culturel"

"Ensuite est venu le temps de trouver un véritable métier, glisse Julie Lacombe. Récemment diplômée (décembre 2021), j’ai commencé mes recherches. étant stagiaire chez Moët Hennessy Diageo, qui fait partie du groupe LVMH (leader mondial du luxe), j’ai postulé à différentes offres, dont un VIE en trade marketing et merchandising pour Tag Heuer, une autre maison de LVMH". Elle développe volontiers : "C’était une (double) occasion unique de découvrir une ville que je ne connaissais absolument pas et le monde de l’horlogerie, un des univers qui manquait à mon curriculum vitae".

Après trois entretiens, elle a finalement été prise aux émirats arabes unis. Même si elle a souvent été éloignée de son département de naissance, Julie Lacombe garde "un lien fort" avec l’Aveyron, notamment avec sa famille, puisque ses parents vivent donc à Rodez, et ses grands-parents entre Lioujas et Panat-Nuces. "Je mets toujours en avant mon territoire, souligne-t-elle, avec la flamme dans le propos. Je défends fièrement nos valeurs, nos produits, ainsi que notre patrimoine culturel, auprès de mes amis parisiens, toulousains ou étrangers. à vrai dire, je le présente comme le plus beau département de France".

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