Football - Coupe de France corpo : le début d’une épopée pour le FC Cantou et le Cantou’lousain ?

Une rencontre samedi 23 avril (9 h 30), à Ivry, pour les « Aveyronno-Parisiens » et une autre dimanche à l’heure de la sieste (14 h), à Toulouse, pour les « Aveyro-Toulousains », avec l’idée d’écrire encore un peu plus l’histoire du Cantou. Cette entité a créé, il y a plus de trente ans, un club à Paris, le FC Cantou, fait d’expatriés du coin ayant rejoint la capitale souvent pour des raisons professionnelles. Avant d’en monter un à Toulouse, le Cantou’lousain, il y a trois saisons.

Finalistes de la coupe de France corpo en 2018, les Franciliens aimeraient récidiver. « Nous irons à Ivry, qui est une équipe de D1 comme nous. Ce sera dur, d’autant que jouer le samedi matin ne nous réussit guère en principe », confie le président Rémy Gavalda. Dont la formation a tout de même les faveurs des pronostics.

Trois montées en autant de saisons pour les Toulousains

De son côté, le Cantou’lousain, bébé de cette institution aveyronnaise née en 2019, est en pleine bourre. Les joueurs de la ville rose ont effectué des débuts en trombe. Résultat : deux montées en autant de saisons et une troisième vers l’élite acquise la semaine dernière. Eux aussi ont réussi la performance de se hisser en 8es de finale, chose inédite pour des Rouergats expatriés en Haute-Garonne. C’est aussi la preuve que le football départemental rayonne à travers l’Hexagone.

Mais dimanche, les Haut-Garonnais devront réaliser un exploit pour sortir Boca (Paris), le leader de la D1 et grand favori à la victoire finale. L’occasion d’ajouter une conquête à un tableau de chasse déjà bien garni. Mais le dirigeant prévient : « La tâche s’annonce compliquée pour nos Toulousains face à Boca, mais ils sont capables de se qualifier. D’autant que le tirage jusqu’à la finale ayant déjà été effectué, nous ne pouvons pas nous retrouver avant. Mais nous en sommes encore loin… » Une finale qui se déroulera le 25 juin, à... Toulouse.

Deux beaux défis pour fêter les nouveaux maillots communs aux deux formations. « Nous voulions des équipements identiques pour le 31 et le 75, explique Rémy Gavalda. C’est chose faite. Le football reste un moteur de la vie sociale pour tous, surtout après ces deux années difficiles. Nous avons créé nous-mêmes le maillot. Au départ, il y en avait trois exemplaires différents puis les membres ont été invités à choisir le modèle définitif. »

Mais le président-joueur ne pourra pas le porter sur le terrain, après avoir été victime d’une rupture des ligaments croisés il y a deux mois. L’entraîneur-joueur parisien Julian Massol et le Toulousain Frédéric Fench seront aussi privés de ces 8es à cause d’une blessure. Peut-être verront-ils les quarts ?