Rodez : plus que quelques jours pour voir l'exposition Chaissac et CoBrA au musée Soulages

L’exposition autour de Gaston Chaissac et les CoBrA, au musée Soulages, se termine le 8 mai.
Il ne reste donc plus que quelques jours pour visiter cette magnifique exposition confrontant l’art singulier du français Gaston Chaissac et l’expressivité des peintres du mouvement avant-gardiste d’après guerre.
Au 8 mai, le musée Soulages vise 30 000 à 35 000 visiteurs. Ce qui est quasiment fait pour le directeur Benoît Decron. « Nous avons vraiment senti la différence au sujet de la fréquentation, depuis la suppression du masque et du pass vaccinal », explique-t-il. 
Si l’on devait comparer, l’exposition dédiée à Jesus Sotto Rafael avait rencontré la même fréquentation. Elle avait cependant duré un mois et demi de moins.  quant à celle de Chaissac, elle a souffert d’un contexte difficile. Sans le Covid, l’exposition actuelle aurait séduit 10 000 visiteurs de plus, selon le directeur du musée. En tous les cas, depuis les mois de mars et d’avril, le musée Soulages a dû refuser des groupes scolaires. Signe que la fréquentation du musée repart normalement.
La seule appréhension pour Benoît Decron reste le sujet des touristes étrangers. « Pour l’instant, il nous manque les Chinois et les Japonais. Le contexte Covid pèse encore », souligne-t-il.

Fernand Léger pour cet été

L’autre interrogation concerne les touristes en général. « Si le prix des carburants et des énergies continuent à flamber, les gens ne bougeront peut-être pas comme avant ».
En attendant les réponses à ces questions, l’équipe du musée est déjà sur le pied de guerre pour la préparation de la prochaine exposition. Elle sera dédiée à Fernand Léger.
Cette exposition est d’ores et déjà programmée du 11 juin au 7 novembre.  En tout, ce sont 86 œuvres qui transiteront par le musée Soulages. « La plupart des œuvres viendront principalement la France. Nous en aurons aussi de la Suisse, la Norvège, des fonds propres et privés. Nous aurons beaucoup d’œuvres inconnues du grand public », promet Benoît Decron, également conservateur en chef du musée.