Luc-la-Primaube : rando, stockfisch et visite des martinets pour les Retraités actifs
Au 14e siècle, on ne comptait pas moins de 13 martinets jalonnant le cours d’eau du Lézert.
Il y a peu, 65 adhérents de la Retraite Active se sont retrouvés de bon matin à La Bastide-l’Evêque avec au programme trois randonnées au choix, encadrées par Jackie et Roland, Gilbert et Daniel, Annette et Régine.
Au départ, les randonneurs ont emprunté des rues parallèles aboutissant à la place qui sont entrecoupées par des rues transversales et des ruelles. La place étant bordée par l’église Saint-Jean-Baptiste érigée au XIVe siècle dont le clocher-porche s’inspirant de celui de Villefranche-de-Rouergue enjambe une rue charretière. Ils sont ensuite passés à proximité du château de Réquista qui domine la vallée torrentueuse du Lézert et impose une silhouette singulière avec deux tours coiffées d’une toiture en bulbe...
Après ces superbes balades et après avoir dégusté un succulent stockfisch au restaurant Souyri, les participants se sont rendus au martinet de la Ramonde où les attendaient André Pradel et Gilles Souyri, des bénévoles de l’association "Les Martinets du Lézert" qui se sont donné pour but de faire revivre un martinet, celui de la Ramonde. Le martinet étant une forge hydraulique qui avait pour fonction de fondre le cuivre. Le martinet de la Ramonde est en réalité la partie visible d’un réseau implantés sur la vallée du Lézert. Une localisation qui s’explique par l’abondance des eaux du Lézert. Les martinets de la Bastide-l’Evêque existaient au XIVe siècle et ont cessé de fonctionner au XIXe siècle. Dans les martinets, on fondait le cuivre et on ébauchait des chaudrons appelés "Coupe noire". Ils étaient ensuite livrés à des "païdouliers" qui les finissaient en mettant les anses. Au XIVe siècle, on ne comptait pas moins de 13 martinets jalonnant le cours d’eau du Lézert.
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