Villefranche-de-Rouergue. Un coq en sa basse-cour donne la note
Il est des surprises que seul, un marché rural peut réserver au touriste avide d’exotisme… Et pas des moins pittoresques ! Sur la place Saint-Jean, là où jadis les camelots tenaient foire, trône Martel, crête fièrement dressée et cocorico à tout va sous le regard complice de Florian Berlou. Quoi de mieux pour haranguer les passants et les inviter, nonobstant la grippe aviaire et son contingent de vilains maux, à constituer illico basse-cour ?
Gage de qualité
Et ça piaille dur, du côté des cages où canards, pintades, poules, dindons et oies s’égosillent à seule fin de retrouver ne serait-ce qu’un peu de liberté au fin fond d’un jardin. "Notre clientèle est fidèle, assure Florian, mais dans un contexte qui vise à limiter les déchets organiques et faire bon usage des épluchures, il en faudrait beaucoup plus ! Pourtant, nous offrons un sérieux gage de qualité : toutes nos volailles sont produites sur notre site d’Almayrac (Tarn) dans le respect des normes de biosécurité, d’hygiène et d’alimentation". Il est vrai que Berlou Aviculture perdure depuis trois générations, offrant à la vente 14 ou 15 variétés de poules pondeuses et trois ou quatre races de canards, poussant le perfectionnisme jusqu’à commercialiser désormais l’aliment de démarrage, les céréales et si besoin, la litière en paille ou en copeaux.
Mais les temps sont durs et Florian accuse le coup. "Avec l’augmentation des matières premières et de l’énergie, notre activité est en péril. Peut-on imaginer qu’à nos débuts, nous étions huit producteurs de volailles sous la Halle ?"
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