Decazeville. Bassin decazevillois : Jean-Paul Desprat ou "le bonheur de la curiosité"

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  • Jean-Paul Desprat devant son château de Gironde.
    Jean-Paul Desprat devant son château de Gironde.
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Propos recueillis par D.L.

Le créateur du Prix du Pays noir parle de ce concours qui fête cette année son 9e anniversaire.

En cette année 2022, le Prix du Pays noir voit arriver la 9e édition de ce concours littéraire. Son créateur, Jean-Paul Desprat, avec les neuf autres fidèles jurés, se disent "très heureux de renouveler ce rendez-vous culturel".

À qui s’adresse le Prix du Pays noir ?

À toutes les personnes qui souhaitent écrire sur notre territoire, Bassin et vallée du Lot. Deux prix sont décernés sous le même vocable : le prix "fiction" (nouvelle, œuvre théâtrale, scénario, courte fiction filmée (vidéo), à l’exception toutefois de la poésie pure ; le prix "document" (œuvre historique ou ethnologique : monographie, recension d’archives avec préface et appareil critique, journaux personnels, retranscription de témoignages oraux, ou encore court documentaire filmé s’appuyant sur des témoignages), à l’exception de la généalogie familiale.

Vous suivez d’autres jurys à Paris ?

J’ai intégré ceux du Prix Duguesclin (Histoire militaire) ; Prix Gonzague Saint-Bris ; Prix de la Biographie de la revue Historia ; Prix d’Histoire du Droit ; Grand Prix d’Histoire de Paris dont je suis le secrétaire général. Mais celui que je préfère est celui du Pays noir, célébrant notre si particulière double culture ouvrière et paysanne.

Il y a eu au total pas moins de 71 contributions en huit ans, 3 lauréats qui se sont autoédités ensuite, 4 manuscrits remarquables sortis de tiroirs où ils dormaient. On en est fier.

Peut-on encore trouver des archives, des vieux papiers ?

Bien sûr, je crois depuis toujours au "bonheur de la curiosité". Prenons le cas du château de Gironde. En 1969, nous nous y sommes installés. Les gens m’ont dit : "Vous ne trouverez rien sur l’histoire de la maison, la dernière comtesse a brûlé tous ses papiers dans une lessiveuse vers 1950". Or, il y a trente ans, j’étais allé déjeuner près de Montfort-L’Amory (Nièvre), chez mon amie Janine Viansson-Ponté qui me dit : "J’ai parlé de toi à mon voisin, le maire de la commune, il veut te voir".

Eh bien, figurez-vous que la femme de cet homme était de Port d’Agrès, qu’ils avaient acheté la maison de Praxède de Gironde, et que, sous les tuiles du grenier, ils avaient retrouvé quelques-uns des documents que l’on disait avoir été brûlés en 1950 ! À vos plumes ou, à défaut, montez dans vos greniers.

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