Législatives en Aveyron (1re circonscription) : la campagne "active et dynamique" de la Nupes

Il ne reste plus que quelques réunions publiques à mener sur la vingtaine programmée durant la campagne, et c'est un Léon Thébault combatif qui a proposé, ce mardi 7 mai, un "point d'étape" de sa campagne. Combatif malgré le récent "bad buzz" généré (et popularisé) par un candidat d'extrême droite des Alpes-Maritimes : dans une vidéo, on reconnaît Léon Thébault, âgé de 17 ans à l'époque selon ses propos, "sniffer" une poudre blanche qu'il affirme être du paracétamol... mais qui a eu pour conséquence de générer une très mauvaise publicité à quelques jours du premier tour.

"Je suis étonné qu'une blague de lycéens soit reprise dans une telle ampleur, j'ai reçu de nombreux soutiens, y compris d'élus du territoire (plusieurs dizaines) et de citoyens. Mais cela ne change en rien la campagne", explique ce mardi 7 juin Léon Thébault. C'est donc, pour le candidat de la Nupes, une campagne "assez active" qui touche à sa fin et qui lui aura permis de rencontrer une "bonne partie des élus du territoire". Il ressort de ces entretiens une incompréhension des élus quant au "millefeuille administratif" et une lassitude du fait de la "baisse des dotations publiques". 

"On sort de cinq ans de présidence Macron, le pays est fragilisé, avec la perte de 18 000 lits d'hôpitaux, une inaction climatique et 9 millions de pauvres dans le pays", explique le candidat de 21 ans. Quatre axes de travail ont été "au centre de sa campagne" : les services publics, la santé, l'agriculture et l'attractivité. Une fois élu, Léon Thébault entend "garantir l'accès aux services publics à 15 minutes de chaque citoyen", se battre contre "la concurrence déloyale" et "l'importation de produits ne respectant pas les normes" du côté de l'agriculture, mettre fin aux déserts médicaux, recruter dans la santé et y augmenter les salaires puis "baisser les impôts sur les TPE et PME" pour ce qui est de l'attractivité du territoire.

Plusieurs engagements complètent ces ambitions : celui de tenir des "consultations citoyennes" chaque année pour défendre d'éventuelles revendications à l'Assemblée mais aussi diviser par deux ses indemnités parlementaires pour "redistribuer aux associations du territoire". "Quand je me suis engagé en politique, à l'âge de 17 ans, ça n'était pas pour l'argent", explique Léon Thébault qui poursuit : "Je me félicite de la dynamique au cours de cette campagne... Nous avons reçu beaucoup de soutien, bien au-delà des étiquettes partisanes. Il faut que les Aveyronnais aillent voter, l'abstention est le premier des risques pour la démocratie et la République".