Villefranche-de-Rouergue. Ouest Aveyron : et si on achetait de l’huile produite localement ?
Ça n’aura échappé à personne, les rayons commencent à se vider. Moutarde, volaille et surtout huile d’olive… La production locale est alors une solution pour continuer à cuisiner comme vous aimez.
Le constat est unanime : dans les grandes surfaces en journée, l’huile d’olive monopolise à elle seule les rayons habituellement bien fournis en colza, tournesol et arachide. Et quand bien même le consommateur se lèverait tôt pour prendre d’assaut le réassort du matin, il serait douché à la caisse : achat rationné à deux bouteilles par famille !
2 000 litres de chaque récolte l’an dernier
Signe des temps, comme au moment du confinement, les producteurs locaux tirent leur épingle du jeu… Christine Valentin fait partie de ces "néopaysans" qui ont décidé contre vents et marées de relocaliser la production d’huile de tournesol et de colza bio en première pression à froid.
"L’année dernière, le rendement a été pleinement satisfaisant : 2 000 litres dans chaque catégorie, commercialisés au "Près d’ici" de La Fouillade et au "Panier Paysan" de Nuces, ainsi qu’à "Saveurs Paysannes" (revendeur exclusif pour le colza cette année)." Autant dire que dans un contexte de guerre en Ukraine, principal exportateur en France, les crus 2022 sont particulièrement attendus !
"La qualité est au rendez-vous"
"150 litres par ici, 300 litres par là, en dehors des ventes aux particuliers chez les magasins de producteurs, je privilégie les restaurateurs locaux. Même si le prix s’avère supérieur, je sais que la qualité est sans discussion au rendez-vous."
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