Équitation : le jumping de Rodez a eu raison des conditions climatiques

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  • Lancée jeudi, la compétition de saut d’obstacles du domaine de Combelles s’est terminée dimanche 19 juin avec le Grand Prix pro 2.
    Lancée jeudi, la compétition de saut d’obstacles du domaine de Combelles s’est terminée dimanche 19 juin avec le Grand Prix pro 2. Centre Presse Aveyron - Jean-Louis Bories
Publié le
Jean-Marc Nicolet

Après quatre jours rythmés par la compétition et le saut d’obstacles, l’événement organisé à Combelles s’est terminé dimanche 19 juin.

Le cru 2022 du jumping de Rodez fera date, tant des conditions climatiques exceptionnelles ont envahi le domaine de Combelles, à Rodez. "Depuis 30 ans que j’organise des manifestations équestres, c’est la première année avec un tel impact climatique sur la compétition, même en 1996, quand la carrière était devenue impraticable à cause de la boue", se rappelait Frédéric Ichard, le maître des lieux.

Depuis jeudi 16 juin, il ne faisait pas bon s’employer sur une carrière chauffée à blanc pour les couples cavaliers-montures. Des conditions qui ont même poussé les organisateurs à avancer les passages et à en reculer d’autres pour faire une pause entre 11 heures et 16 heures et rester un peu à l’ombre.

Passages hasardeux

Les 41 °C atteint au ras du sol sur la piste n’ont pourtant pas découragé les spectateurs, sous leurs casquettes, chapeaux de pailles, voir ombrelles pour les plus prévoyants, qui comme toujours ont apprécié les performances malgré la chaleur. Dimanche 19 juin, pour la dernière journée de compétition, les cavaliers étaient convoqués à 6 h 30 afin d’avoir le plus de fraîcheur possible. Elle a finalement été accentuée par un vent violent, qui a perturbé les prestations sur la carrière, rendant les passages des concurrents parfois hasardeux.

En plein effort, les couples stoppaient leurs élans à cause de chutes de barres, non pas par le cheval mais par les rafales. Ce qui a donné beaucoup de travail aux bénévoles pour remonter les obstacles et du stress supplémentaire aux concurrents. "Nous nous sommes adaptés, au vent comme pour la chaleur", remarquait Frédéric Ichard.

Donner du plaisir à tous

Avec le retour du jumping de Rodez, l’organisateur a voulu donner l’opportunité à tous les clubs de côtoyer les professionnels pendant une compétition de haut niveau. "Il en faut pour tous les goûts et tous les niveaux, c’est ma conception de ce sport. Amateurs et professionnels ont eu les mêmes pistes, le même jury, le même chef de piste, c’est une part de rêve pour ces jeunes amateurs." Et organiser une manifestation n’a pas de secrets pour Frédéric Ichard qui en met en place près d’une vingtaine par an.

Dimanche, sur les coups de midi et demi, le vent a fait hésiter le chef de piste quant à la tenue de l’épreuve du Grand Prix pro 2 (1,35 m de haut). Le savoir-faire dans l’orientation des obstacles et le lestage a finalement permis un beau spectacle avec la victoire attendue de Harold Boisset et sa jument Malia du By. Le cavalier, qui a notamment remporté la coupe des nations et le CSIO (concours de saut international officiel) GP3 de Lisbonne, s’est imposé devant Nicolas Sers et son cheval Chili

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