Rieupeyroux : Codetecc dessine son avenir sans tirer des plans sur la comète

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  • (De gauche à droite) Mathias Orlhac, en alternance à l’école d’ingénieurde Tarbes, Stéphane Martinez, Julien Mouly, dessinateur et Wassilia Costes, stagiaire en diplôme national des métiers d’art et du design.
    (De gauche à droite) Mathias Orlhac, en alternance à l’école d’ingénieurde Tarbes, Stéphane Martinez, Julien Mouly, dessinateur et Wassilia Costes, stagiaire en diplôme national des métiers d’art et du design.
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Centre Presse Aveyron

En janvier, cela fera 20 ans que l’entreprise Codetecc (COnception, DEssin et TEChnique de la Construction) a été créée par Stéphane Martinez. Après huit années en tant que salarié, le dessinateur a décidé de s’installer à son propre compte. Son lieu de résidence et son amitié avec Philippe Alauzet, responsable de la SCMR, l’ont encouragé à ouvrir son bureau d’études, de dessin et de calculs de charpente métallique à Rieupeyroux.

C’était pour lui une évidence de s’installer à la campagne, où il a ses racines. Grâce au numérique, implanter un bureau d’études en milieu rural n’est en rien pénalisant pour la pérennité du travail. Grâce au travail à distance et à un lien permanent, via internet, avec le client, l’équipe de Codetecc conserve une qualité de vie souhaitée.

Dans la chaîne de construction de bâtiments, les dessinateurs du bureau interviennent lorsque le charpentier a vendu le bâtiment. Ils dessinent alors les plans d’atelier et de montage. L’entreprise dessine environ 300 bâtiments par an, ce qui équivaut à 400 tonnes de fer par mois. La société attache beaucoup d’importance au milieu agricole qui fait la force économique du département. Ce secteur nécessite des bâtiments de plus en plus modernes et à la pointe de la technologie. Les toitures photovoltaïques sont désormais régulièrement demandées en cette période de transition écologique. L’entreprise a traversé la crise sanitaire sans être trop impactée. Le dirigeant explique que "les demandes de plans ont été stables, grâce à sa dimension à échelle humaine. Nous avons un peu plus d’inquiétude concernant la crise géopolitique actuelle. Les fournisseurs d’acier sont principalement les pays de l’Est et la hausse des matières premières désorganise quelque peu le travail. Il faut attendre et laisser voir".

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