Campagnac. Voyager comme au bon vieux temps, en carriole et sans soucis

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  • Encore une petite balade pour le fun.
    Encore une petite balade pour le fun.
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CORRESPONDANT

En ces temps de pénurie, d’inflation galopante et de prix des carburants qui s’affolent, il en est certains pour qui cela a peu ou pas d’importance pour voyager. C’est le cas de Dominique Serpentier et de Richard Piris qui viennent de relier Sainte-Anastasie (dans le Gard, entre Uzès et Nîmes) à Campagnac, en carriole, tirée par la courageuse jument Vénus du bon temps. Ce trajet de plus de 200 km ne s’est pas fait d’un trait. Il a fallu prendre son temps pour parcourir entre 20 et 25 km chaque jour en empruntant les petits chemins, laissant de côté les routes goudronnées et profitant des paysages enchanteurs. Le chien Merline était du voyage, marchant le plus souvent à côté de l’attelage et ne montant dans le chariot que pour les traversées de hameaux. Les nuits se passaient sous la tente. Cela a été un trajet de neuf jours pour lesquels le ravitaillement a été prévu dès le départ. Croquettes pour Merline, complément de grains pour la jument qui trouvait sa pâture de fourrage le long du chemin. L’eau n’a pas été un problème malgré une sécheresse bien présente, une réserve de sécurité de 50 litres ayant été prévue mais assez peu utilisée. Quelques compléments de provisions dans les villages et tout s’est bien passé. Une belle expérience qui sera peut-être renouvelée pour le retour.

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