Aveyron : un film de western à l'américaine est en tournage dans l'Aubrac

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    Un western est en train d'être tourné dans l'Aubrac ! Centre Presse Aveyron -
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Centre Presse Aveyron

Durant toute la première semaine de juillet, on parle anglais avec l’accent américain sur l’Aubrac, au buron des Enguilhens. En effet, une équipe de cinéastes dirigée par Samuel. J. Attias à la fois réalisateur, producteur et scénariste, séduite par les vastes espaces, la lumière, la beauté des paysages et une vision à 360°, casse les codes du western traditionnel.

Foin du western « spaghetti », ici il est question du « baguette western ». Au lieu d’aller tourner en Italie ou dans le désert d’Alméria en Espagne, ce sont des acteurs américains qui viennent jouer sur l’Aubrac.

Et quand on dit « américain », c’est de tout le continent, et au-delà, dont il est question, puisque certains sont canadiens, états-uniens, irlandais ou bolivienne comme l’actrice principale, l’Amérindienne Violette Sylvestre, au nom pourtant bien de chez nous. Jason Wade ou Michael Flynn, autres rôles importants, ayant eux, une consonance bien américaine.

De quoi va parler le film ?

Le réalisateur Samuel Attias, Parisien bon teint, a quant à lui, fait six ans d’études de cinéma à Chicago, Los Angeles et à l’Université de Colombia. Il se dit fasciné par le film « Chanteur de jazz », premier film parlant, et par les films de l’âge d’or du cinéma, en général.

Des classiques tels « Casablanca », « Autant en emporte le vent » ou « Rio Bravo » ; et des acteurs mythiques comme John Ford, Howard Hawks ou John Wayne. À rebours de la « Nouvelle vague », son court-métrage d’une trentaine de minutes est une romance censée se dérouler en 1870, au Wyoming, un des états des États-Unis surtout connu pour son parc du Yellowstone et ses réserves d’indiens Arapahos.

Sans en dévoiler l’intrigue, nous pouvons dire que c’est l’histoire d’un fermier dont la femme meurt en couches et qui, sous le coup de la douleur, en vient à tuer un Indien, près de son puits. Pris de remords, dans un souci de rédemption, il secourra une indienne blessée, venue elle aussi s’abreuver chez lui, à ce même puits, dont il tombe amoureux… Wistéria, prénom de la jeune femme, incarnée par Violetta, donne aussi son titre au film, c’est le nom de la glycine. Une plante réputée pour sa résistance, une des composantes du personnage. Le « farmer », lui, est joué par Jason Wade, plus vrai que nature.

Les accessoires ont été chinés chez des particuliers de Condom qui, pour l’occasion, ont revisité granges et greniers, et les chevaux prêtés par Mylène, de Roc’Aubrac, à Salgues. Ceci, pour donner au buron emblématique des airs de ferme des environs de Cheyenne ou des montagnes Rocheuses. Avec nos « Belles d’Aubrac » déjà maquillées, en vedettes américaines.

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