Chambre d'agriculture et département de l'Aveyron: ambition commune pour un vaste projet alimentaire

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  • Jacques Molières, président de la chambre d’agriculture et Arnaud Viala, président du Département, partagent une ambition commune autour de la création d'un Projet alimentaire territorial à l'échelle de l'Aveyron.
    Jacques Molières, président de la chambre d’agriculture et Arnaud Viala, président du Département, partagent une ambition commune autour de la création d'un Projet alimentaire territorial à l'échelle de l'Aveyron. Centre Presse
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Le Département et la chambre d’agriculture lancent une initiative commune : un Projet alimentaire territorial à l’échelle de l’Aveyron pour mieux valoriser les productions et répondre aux fortes attentes de l’ensemble des consommateurs.

Dans un contexte économique qui se tend chaque jour un peu plus, tirant vers le bas le pouvoir d’achat comme le revenu des producteurs, toutes les initiatives sont les bienvenues sur le terrain de la consommation, à commencer par celles qui sont guidées par de fortes ambitions. Le conseil départemental et la chambre d’agriculture ont ainsi décidé de nourrir leur partenariat naturel dans le domaine de l’agriculture, d’un Projet alimentaire territorial (PAT) dont l’objectif est tout à la fois de répondre aux attentes des consommateurs, particuliers et professionnels de la restauration, en valorisant les productions locales de qualité, fers de lance de l’identité aveyronnaise.

« Coordonner avec la chambre d’agriculture tout ce que l’on peut faire à l’échelon départemental, mettre en adéquation les apports des producteurs et les besoins des consommateurs, développer en local la valorisation des produits de qualité, est au nombre des objectifs que l’on se fixe à travers ce projet qui doit concrétiser une nouvelle ambition commune », explique en ce sens Arnaud Viala, président du Département.

Stratégie globale au niveau départemental

À ce jour, de tels Projets alimentaires territoriaux essaiment dans certaines zones du département, portés souvent par la volonté des communautés de communes. « Mais l’exercice est périlleux, prévient Jacques Molières, président de la chambre d’agriculture. On ne veut pas que ces initiatives locales partent dans tous les sens, au risque qu’elles aient la tentation de s’appuyer sur des outils de commercialisation nationaux ou internationaux », guidés par le seul profit, cela va de soi.  Si chacun assure ne pas vouloir exclure ces ambitions très localisées, « un Projet alimentaire territorial au niveau départemental permet de véhiculer une image forte de l’Aveyron et de ses valeurs, d’avoir en ce sens une stratégie globale », ajoute Arnaud Viala.

Améliorer l’existant, fédérer  les initiatives locales…

Cela dit, il existait bien jusqu’alors en Aveyron une plateforme numérique de mise en relation entre les producteurs locaux et les acheteurs publics notamment : Agrilocal 12, créée en 2018 sous l’égide d’un même partenariat entre la chambre d’agriculture et le Département. « Mais la démarche ne nous paraît pas aujourd’hui être assez performante pour nos ambitions, reprend Arnaud Viala. Il nous faut un projet adapté à nos potentiels et aux besoins du public. Cela exige une étude approfondie des attentes de part et d’autre et des outils à mettre en œuvre pour les satisfaire, mais aussi de coordonner les projets départementaux déjà existants ou en voie de l’être »

Opérationnel en 2023

Au final, il s’agit bien de réussir l’équation qu’impose le contexte économique actuel : création de valeur pour les producteurs, baisse des coûts pour les consommateurs par la suppression des intermédiaires. Sans se départir de «la dimension humaine », d’un tel outil que chacun des partenaires appelle de ses vœux. Les premières étapes de ces études vont être lancées incessamment. « Il faudra aller le plus vite possible », prévient Arnaud Viala qui avance que le dispositif pourrait « être opérationnel en 2023 ».

Plateforme et clientèles

Le projet a besoin d’un outil technique pour fonctionner : ce sera une plateforme numérique qu’il convient de construire pour offrir un accompagnement adapté aux producteurs et toutes les informations nécessaires aux consommateurs, parmi lesquels les professionnels de la restauration et les cuisines centrales à travers notamment les engagements des collectivités.

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