Football : quatre choses à savoir sur Valenciennes, le prochain adversaire de Rodez

Un mercato actif jusqu'au bout

Un peu comme Rodez, Valenciennes a été très actif sur le marché des transferts estival, aussi bien dans le sens des arrivées que des départs. Après avoir perdu plusieurs éléments, dont certains titulaires (comme Lucas Chevalier, Ismaël Doukouré, Emmanuel Ntim ou encore Basptiste Guillaume), le club du Hainaut est resté actif jusqu'au bout, en recrutant trois joueurs lors de la journée de clôture, jeudi 1er septembre. Le défenseur central Jonathan Buatu (ex-Saint-Trond), l'attaquant Landry Lomel (ex-Concarneau) ainsi que le milieu offensif Jason Berthomier (ex-Clermont) pourraient d'ailleurs effectuer leurs débuts sous leurs nouvelles couleurs à Paul-Lignon.

Un entraîneur novice

Les changements de l'intersaison n'ont pas seulement concerné les joueurs. Sur le banc aussi, Valenciennes fait dans le neuf. Un changement contraint en raison du départ de Christophe Delmotte, qui a choisi de rejoindre Metz, où il est l'adjoint de Laszlo Boloni. Le technicien nommé en cours de saison dernière, pour prendre la succession d'Olivier Guégan, débarqué en novembre, avait pourtant rempli la mission maintien (16e au final), et avait même prolongé son bail jusqu'en 2027 avec le club du Nord.

Pour le remplacer, les dirigeants valenciennois ont misé sur un novice : Nicolas Rabuel. Présent au club depuis 2013, comme entraîneur chez les jeunes ou adjoint dans le staff de l'équipe première, le technicien de 44 ans vit sa première expérience à la tête d'une équipe professionnelle. Il avait néanmoins dirigé durant deux rencontres la formation valenciennoise en 2016 au profit d'un intérim, après le limogeage de David Le Frapper.

Un début de saison intéressant

Malgré les nombreux changements estivaux, Valenciennes a réussi un bon début de saison. Avant de se rendre en Aveyron, Joffrey Cuffaut et ses partenaires pointent à la sixième place au classement avec 13 points, après avoir déjà affronté les trois relégués de Ligue 1. Ils restent même sur deux succès, à Niort (1-0) et contre Nîmes (3-2), match au cours duquel l'ancien Ruthénois Ugo Bonnet a ouvert son compteur.

Un adversaire qui réussit à Rodez

Depuis la montée du Raf en Ligue 2, en 2019, Valenciennes est l'un des adversaires qui lui réussit le mieux. Depuis leur défaite dans le stade du Hainaut (1-0), en août 2019, les sang et or restent en effet sur cinq matchs sans défaite face aux Nordistes (2 victoires, 3 nuls).