Football : pour Rodez, il est capital de concrétiser à Paris

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  • Très important au milieu contre Valenciennes samedi dernier, Lorenzo Rajot, devrait une nouvelle fois être titularisé samedi à Paris.
    Très important au milieu contre Valenciennes samedi dernier, Lorenzo Rajot, devrait une nouvelle fois être titularisé samedi à Paris. Centre Presse - Jean-Louis Bories
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Rodez se déplace le samedi 17 septembre sur la pelouse de Charléty (19 heures), pour affronter le Paris FC. Une rencontre importante pour le Raf, qui fait suite à sa bonne performance contre Valenciennes samedi dernier sur le plan du jeu. Des intentions irréprochables qui ne lui avaient tout de même pas permis de remporter son deuxième match de la saison (1-1), plongeant ainsi le club à la 20e place.

Au regard du classement et du bilan comptable du Raf, il est assez difficile de retenir du positif de ce premier quart de championnat. Vingtième, avec seulement 5 points et une différence de buts de -5, Rodez est évidemment bien loin d’être en bonne posture. Il faut dire que le club aveyronnais a déjà affronté certaines des meilleures écuries de Ligue 2, telles que Bordeaux, ou encore Metz.

Mais au moment de tirer le bilan du premier mois et demi de compétition, ce ne sont pas les performances contre ces clubs-là qui inquiètent le plus. En effet, le plus gros problème des Ruthénois lors de cette quatrième saison consécutive en deuxième division, est, sans nul doute, leur incapacité à remporter leurs matches contre des formations bien plus à leur portée. Et notamment à Paul-Lignon (nuls contre le promu Annecy, 2-2, et Valenciennes, 1-1).

Relativiser la dernière place

Mais ce début de saison compliqué n’enterre pas les chances des sang et or d’être une nouvelle fois sur la ligne de départ de la Ligue 2 l’an prochain. Loin de là. Déjà, parce que les écarts sont extrêmement faibles entre le dixième et le dernier du classement, à savoir le Paris FC et le Raf, qui s’affrontent samedi. En effet, seuls quatre points séparent ces deux formations, alors que Rodez a joué un match de moins, à cause du report de sa partie contre Guingamp, suite à un incident d’avion.

La marge entre ces deux formations, au moins sur le plan comptable, n’est donc pas abyssale. De quoi donner espoir à Laurent Peyrelade : " Je pense que ce sera un match différent des autres années contre Paris. Cette équipe ne ressemble pas du tout à ce qu’elle était depuis trois ou quatre ans, notamment en termes de densité athlétique et de jeu, a estimé, hier, le coach ruthénois en conférence de presse. Ce sera une belle opposition tactique. Les deux équipes auront vraiment l’occasion de gagner ce match. On est en retard au classement, donc il faut bien qu’on aille chercher des points."

Un groupe enfin stable

"Le différentiel de points entre Paris et nous, est, pour moi, dû à notre préparation." Depuis le mois de juillet, Laurent Peyrelade ne cache pas ses inquiétudes vis-à-vis de la stratégie de son club au niveau du mercato. Un aspect, qui a particulièrement impacté sa présaison et, qui peut, en partie, expliquer ce début d’exercice presque cauchemar. Le coach et son staff ont longtemps navigué à vue, ne sachant pas si tel joueur allait rester, partir, ou arriver.

Mais depuis que le marché des transferts français a fermé ses portes il y a seize jours maintenant, la donne est différente. "On commence à ressembler à un groupe, ce qui est super important. On apprend à vivre ensemble. Chaque jour qui passe est un jour de gagné pour nous. On avance dans le bon sens", s’est réjoui l’expérimenté coach du Raf. Une cohésion remarquée contre Valenciennes samedi dernier, malgré le résultat assez décevant. Une confirmation, accompagnée des trois points, serait donc la bienvenue samedi…

Rodez reprend l’avion, (presque) comme si de rien n’était

Du côté du Raf, les problèmes survenus lors du vol vers Guingamp il y a deux semaines semblent plus ou moins oubliés. Pourtant, depuis cet incident, les Ruthénois n’ont pas été amenés à reprendre l’avion. Alors, à l’approche du décollage de ce matin, certains joueurs pourraient être réticents à l’idée de monter à nouveau dans un appareil. Une idée difficilement concevable pour Laurent Peyrelade : "Tout le monde ne peut pas être Dennis Bergkamp (légende du football hollandais, qui a toujours refusé de prendre l’avion, NDLR). Si tu ne peux plus monter dans un avion, il va falloir changer de métier et se diriger vers les administrations publiques (rires). Mes joueurs sont jeunes, je peux vous dire que quand ils voudront aller à Dubaï, ils prendront l’avion".

À froid, le technicien aveyronnais parvient à retenir du positif de cette histoire. "C’est un peu comme quand on a joué aux quilles ensemble (mercredi). On a vécu une expérience collective. Parfois, elles sont positives, parfois, non. Mais au moins, on y était ensemble, et ça, j’aime bien", a-t-il déclaré hier en conférence de presse.

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