Covid-19 : la Haute autorité de santé préconise "une dose additionnelle" avec de nouveaux vaccins

Alors que les contaminations repartent légèrement à la hausse en ce mois de septembre, laissant présager une 8e vague de Covid-19 en France, la Haute autorité de santé préconise "une dose additionnelle de vaccin aux personnes à risque de faire une forme sévère de la maladie" ainsi qu'à leur entourage, et aux professionnels de soins. Une dose qu'il est recommandé de faire dès cet automne.

La Haute autorité de santé cible l'un des trois vaccins bivalents actuellement adapté aux variants d'Omicron, et validés récemment par l'Agence européenne du médicament. Plus précisément, les vaccins de Moderna et de Pfizer- BioNTech "ciblent la souche originelle et le variant Omicron BA.1", quand le vaccin Pfizer BioNTech cible également les variants Omicron BA.4 et BA.5 qui circulent depuis le début de l'année.

Chacun d'eux peut être utilisé, peu importe l'injection qui a été reçue précédemment. Pour les personnes de mois de 30 ans en revanche, la recommandation est d'utiliser uniquement les vaccins Comirnaty de Pfizer BioNTech.

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Qui est concerné par cette recommandation de vaccin

"L’efficacité clinique attendue pour ces nouveaux vaccins bivalents est au moins équivalente voire supérieure à celle des vaccins originaux monovalents", anticipe la Haute autorité de santé. Leur tolérance, qui a été étudiée, est équivalente.

Voici quelles catégories de personnes devraient recevoir une nouvelle dose de rappel dès cet automne :

• les personnes de plus de 60 ans ainsi que les adultes de moins de 60 ans à risque de forme grave de la maladie : ceux qui ont des comorbidités qui les exposent à ces formes sévères, les femmes enceintes, dès le 1er trimestre de leur grossesse, les personnes immunodéprimées quel que soit leur âge, les enfants et adolescents à haut risque souffrant de pathologies le justifiant.
• l’entourage de ces personnes (stratégie de cocooning) ainsi que les personnes qui sont en contact régulier avec elles : professionnels du secteur sanitaire et médico-social.

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De plus, la Haute autorité de santé invite les personnes âgées de plus de 60 ans et les plus fragiles à recevoir une deuxième dose de rappel avec les vaccins plus classiques (dits monovalents), si cela n'avait pas été fait, en cette période de reprise épidémique.