Rugby : en Aveyron, les vestiaires font le plein de licenciés
Mercredi soir, le comité départemental de rugby a fait le bilan de la saison passée lors de son assemblée. Et cette année encore, l’Aveyron gagne des licenciés, en particulier chez les plus petits.
Si la plupart des disciplines sportives ont été impactées par le Covid-19 et en ont encore des séquelles, ce n’est pas le cas du rugby en Aveyron. Mercredi soir, le comité départemental tenait son assemblée générale et en termes d’effectifs, les vestiaires se remplissent chaque saison un peu plus depuis celle de 2020-2021. "En 2021-2022, on a eu une augmentation de 16,93 % du nombre de licenciés, souligne Gérard Fourquet, le président du comité. Pour cette saison, c’est un peu compliqué de donner des chiffres car toutes les licences n’ont pas encore été prises mais le chiffre est déjà supérieur à celui de l’an dernier au même jour, et on avait déjà augmenté !" Et une catégorie d’âge a particulièrement vu ses rangs gonfler : l’école de rugby, dont l’effectif a grandi de 30 %. Mais les cadets et les juniors ont perdu 1,6 % de leurs membres. "C’est une tendance nationale", précise le dirigeant.
Pour ce qui est de savoir la raison de cette augmentation, Gérard Fourquet n’a pas d’explication mais il a l’intuition que ce n’est pas terminé. Et la marche avant des clubs aveyronnais n’y est sûrement pas pour rien.
Des résultats qui donnent de l’élan
En 2021-2022, le club de Naucelle a fait sa première saison après être rené de ses cendres. Les joueuses de la récemment créée section du Rougier ont été sacrées championnes d’Occitanie en rugby à X. Decazeville et Rodez ont monté de niveau en se hissant en Fédérale 2 et Fédérale 3 masculines. L’équipe fanion féminine de Millau a assuré sa montée en Fédérale 1. Les U18 millavoises ont été en finale du championnat de France niveau 2. Un club de rugby à VII, orchestré par Ruan Lamprecht, coentraîneur de LSA, a rassemblé des joueuses et joueurs de tout le département pour sa première saison.
Et parmi les satisfactions de l’instance départementale, Gérard Fourquet insiste sur "le nombre d’équipes féminines et de joueuses". "De plus en plus de clubs créent des sections, à l’image de Capdenac qui vient de créer une équipe." À la fin de la saison, le comité comptabilisait 373 joueuses sur 2 356 licences sportives. Les rugbywomen représentent donc 16 % des adhérents aveyronnais, quand "la moyenne nationale est à 10 %", ajoute Fourquet. Et 146 d’entre elles avaient entre 6 et 15 ans. Pour les filles comme pour les garçons, "c’est à l’école de rugby que l’avenir se construit". Et l’Aveyron peut, semble-t-il, s’appuyer sur une bonne base.
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