Aveyron : les recours contre l'usine Kerea rejetés par le tribunal administratif, les travaux vont reprendre

Le projet d'usine Kerea a fait l'objet d'un rejet de la part des défenseurs de l'environnement à Viviez, mais leur recours devant la justice n'a pas abouti. Le tribunal administratif de Toulouse informe ce vendredi 14 octobre de "la légalité du permis de construire et de l'autorisation environnementale délivrée par les services préfectoraux de l'Aveyron à la société Solena (...) en vue de la réalisation et de l'exploitation du pôle multifilière de valorisation et de traitement des déchets non dangereux Kerea".

Tous les recours qui ont été déposés ont donc été rejetés. La construire de l'usine va se poursuivre.

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Un projet "d'intérêt public"

Comme le rapporte le Sydom Aveyron par voie de communiqué, le tribunal administratif a considéré que la finalité du projet était "considérée sur le plan environnemental comme une raison impérative d'intérêt public majeur", sachant qu'il n'existait "aucune solution plus satisfaisante et que toutes les mesures de compensations prises apportaient bien les garanties de préservation de la faune et de la flore nécessaires et imposées par les textes".

Il a aussi été confirmé "la conformité de l'usine Kerea avec les règles d'urbanisme en vigueur", dans l'optique "d'offrir un service de proximité de gestion et de tri des déchets non dangereux, avec la création d'emplois sur le site". Avec son système de valorisation énergétique de ces déchets, "notamment par méthanisation, il répond ainsi à une finalité d'intérêt public".

Le Sydom pointe du doigt les recours juridiques qui ont engendré "un surcoût de plus 7 millions d'euros par rapport au montant initial" en plus du décalage du planning de réalisation de deux ans. 

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