Triathlon : Simon Boutonnet, échauffé pour le grand départ du championnat du monde d'Ironman 70.3

  • Simon Boutonnet en reconnaissance du circuit de vélo du championnat du monde de Saint-George, jeudi.
    Simon Boutonnet en reconnaissance du circuit de vélo du championnat du monde de Saint-George, jeudi. Repro CP
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Le triathlète d’Armadoc s’est envolé pour les États-Unis en début de semaine pour l’objectif numéro 1 de sa saison : le mondial en Utah. Il prendra le départ de l’épreuve samedi 29 octobre à 8 h 16 heure locale, soit 16 h 16 en France.

Le clou de sa saison. Samedi 29 octobre, le Castonétois Simon Boutonnet sera au départ de l’épreuve phare de son année sportive, à laquelle il s’est qualifié il y a plus d’un an : le championnat du monde d’Ironman 70.3. Ce format de triathlon, dont les distances sont divisées par deux par rapport à un Ironman classique, cumule 113 kilomètres d’effort, dont 1,9 en nageant, 90 en pédalant et 21,1 en courant.

Le triathlète avait validé son ticket pour la compétition en terminant 15e des 30-34 ans lors de l’Ironman 70.3 de Sardaigne, le 23 octobre 2021. Et après un passage par Londres, Chicago et puis Las Vegas, l’Aveyronnais est arrivé en Utah mardi 25 octobre pour s’acclimater aux plaines désertiques de l’Ouest américain.

Passer sous les 4 h 30

"J’aime la chaleur alors ça m’arrange", rigolait-il à une semaine du départ. Accompagné d’un ami qualifié pour l’épreuve, Boutonnet a profité de la semaine pour repérer les tracés qui sillonnent le parc national de Saint-George. "Le circuit est super roulant, avec une grande ligne droite à n’en plus finir pendant 30 kilomètres, a-t-il pu tester. Et les neuf derniers kilomètres sont à entre 7 et 15 %, avec des paysages lunaires." L’Aveyronnais s’y attendait et recherchait aussi ça : "Un dépaysement total ! Pas un brin d’ombre mais de la folie avec les 6 000 athlètes qui s’entraînent sur tous les circuits."

Simon Boutonnet s’élance aujourd’hui, à 8 h 16 heure locale, soit 16 h 16 en France, le dossard 1997 épinglé sur la combi trifonction aux couleurs d’Armadoc. Avec en ligne de mire l’objectif de passer sous la barre des 4 h 30 de course. En sachant que lors de sa qualification au championnat du monde, il avait bouclé les trois étapes en 4h32’09. Avant de partir pour les États-Unis, le Castonétois émettait quelques réserves sur le semi-marathon. "À voir avec le vent…", prévenait-il. Alors que la nage dans le lac et le vélo l’inspiraient davantage.

Le mondial… puis un marathon

Pourtant, il a eu une bonne préparation, qui plus est, complète. Entre les stages de vélo, la coupe de France de duathlon et de triathlon, un peu de challenge Aveyron pour pédaler cet été, les triathlons de Narbonne et du Lévézou, les Fitdays et la dizaine d’heures d’entraînement par semaine, il a accumulé les kilomètres. Même si "c’est difficile de gérer les entraînements et le magasin", rappelle le gérant de Boutonnet cycles.

D’autant que la saison ne se terminera pas aux États-Unis pour le triathlète. Car le 4 décembre est entouré sur son calendrier pour courir le marathon de Valence avec plusieurs licenciés d’Armadoc et du Stade Rodez athlétisme. Et la performance de son coéquipier Sébastien Cazol, qui s’est qualifié pour le championnat du monde d’Ironman classique 2023, prévu à Hawaï chaque année, a donné des idées de grandeur à Simon Boutonnet. Lui qui est désormais "tenté de s’essayer au full" pour suivre les pas de son équipier. Avant ça, place au 70.3.

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