Rodez : 11 entreprises labellisées "Zéro déchets", trois exemples de réussite dans le défi de l'éco-responsabilité

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  • La première session de commerçants et d'artisans labellisées "entreprises Zéro déchets" par la chambre des métiers de l'artisanat et Rodez Agglomération.
    La première session de commerçants et d'artisans labellisées "entreprises Zéro déchets" par la chambre des métiers de l'artisanat et Rodez Agglomération. Centre Presse Aveyron - Timothée Croisan-Cécina
Publié le , mis à jour
Timothée Croisan-Cécina

À l'occasion de la quatrième édition du "Salon du réemploi et de la réutilisation organisée, du vendredi 2 au dimanche 4 décembre, à la salle des fêtes de Rodez, onze artisans et commerçants ont reçu pour la première fois, le label "Zéro déchets". L'occasion de présenter quelques-uns des lauréats.

Lors du 4e Salon du réemploi et de la réutilisation organisé jusqu'à ce dimanche à la salle des fêtes de Rodez, la chambre des Métiers et de l’artisanat Occitanie et Rodez agglomération ont remis le label Entreprise zéro déchet à la première session d’artisans et de commerçants du territoire. Les onze lauréats se sont engagés à relever au moins trois défis parmi les 20 proposés (emballages raisonnés, communication et sensibilisation…), autour des axes de prévention et gestion des déchets. Présentation de quelques lauréats.

Une entreprise de création zéro déchets

Audrey Connan a créé "Aubéria" fin 2020. La jeune femme, qui à la base travaille dans le design graphique, confie "que l'entreprenariat m'est tombé un peu dessus". . Une aventure partant du constat de la "surconsommation d'objets jetables dans le quotidien qui me posait problème". S'interrogeant sur le fait de trouver des alternatives aux cosmétiques jetables, elle commence à proposer ses créations "à ses proches et copines". Son entreprise née suite à un projet scolaire, durant ses études à Bordeaux

Audrey Connan propose "des accessoires up cyclés comme des chouchous, des serre-tête, des sacs à vrac, des sachets de thés et des lingettes démaquillantes". Après avoir utilisé des tissus neufs, elle se tourne vers "la seconde main, tout ce qui traîne, ce dont les gens n'ont plus besoin afin de proposer de toutes petites productions pour ne pas avoir de stocks dormants".

La jeune entrepreneuse veut "sensibiliser notamment les jeunes à l'up cycling pour qu'ils réalisent que les vêtements qui en sont issus ne puent pas et ne sont pas sales" pour casser les préjugés. Elle espère, dans un futur très proche, ouvrir une boutique à Rodez. 

Un magasin de vélo aux multiples services

Installé sur le salon, François-Xavier Breton est le fondateur de "Bis-cycle". Née en février 2022, l'entreprise est le fruit d'une "prise de conscience de changement climatique et la manière de s'y adapter via les modes de transport et le vélo électrique répond à toutes les problématiques de transport en ville : la pollution, le bruit, les embouteillages, les accidents ou le stationnement".

Le gérant de l'entreprise confie "qu'avec une batterie de voiture électrique, on peut construire les batteries de 250 vélos électriques". À travers deux volets, il propose de "rénover un vélo quel que soit son état, son âge pour qu'il sorte du garage et servir en toute sécurité". Il est également possible de transformer un vélo en vélo électrique pour que ce dernier devienne utilisable "pour tous, quel que soit l'âge, la condition physique et afin de transformer le vélo en moyen de transport durable".

Ouverte en avril, avenue Tarayre, la boutique propose des vélos "robustes, confortables et fait en France mais pas de modèles sportifs". François-Xavier Breton conclut en disant "qu'un vélo est réparable à l'infini. Il n'y a pas d'obsolescence programmée". 

Une boucherie aux bonnes pratiques 

Située avenue de Rodez, à La Primaube, la "Boucherie Prim'aubrac" a été reprise en juillet 2019 par Sylvain Sauret et son épouse Audrey. Dans un secteur qui pour des "raisons hygiéniques, recourt énormément au plastique pour la mise sous vide, les barquettes", Audrey réalise un "état des lieux sur les méthodes de travail".

Après avoir "essayé de faire tous les petits gestes du quotidien", elle met en place le tri en utilisant exclusivement les poubelles jaunes, un composteur pour les déchets organiques (café, thé, épluchures diverses), utilise de la vraie vaisselle pour les pauses-café afin de "sensibiliser les salariés à changer d'habitudes", fait fonctionner les machines en heures creuses et invite les clients à apporter leurs propres sacs et boîtes plastiques. 

À l'avenir, le prochain objectif du couple qui travaille déjà en circuit court, est de trouver "des fournisseurs qui voudraient bien vendre en vrac comme pour l'huile de cuisson". 

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