Calmont. La commune perd un ancien maire

  • Roger Caulet. Roger Caulet.
    Roger Caulet.
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CORRESPONDANT

Bien que spacieuse, la basilique de Ceignac était à peine suffisante pour contenir les nombreuses personnes ayant tenu à assister aux obsèques de Roger Caulet, lundi 2 janvier.

Roger est né en 1932 à La Crouzette, sur la commune de Calmont, faisant le bonheur de ses parents et de ses deux sœurs aînées : Maria et Andrée.

Durant sa scolarité, il côtoie Yolande qu’il épousera en 1954. Six mois après la naissance de Jean-Louis, son premier enfant, l’Armée le rappelle pour aller combattre en Algérie. Et c’est après son retour que naîtront Bernard et sa fille Régine.

Né dans une famille d’agriculteurs, il prend tout naturellement la suite de son père dans l’exploitation familiale, et, dès lors, ce métier deviendra pour lui une passion, créant la première Cuma dont il sera le président. Mais les revenus n’étant pas suffisants pour subvenir aux besoins de sa famille, il travaille en parallèle à La Poste comme facteur pendant 27 ans.

Par amour pour sa commune qu’il n’a jamais quittée, Roger décide de s’investir dès 1977 où il est élu conseiller municipal ; il deviendra maire-adjoint en 1983 et maire de 1995 à 2001.

Parmi les nombreuses réalisations durant son mandat, on peut citer, à Ceignac, l’agrandissement de l’école publique, la réalisation de la Step et le lotissement de la Gineste, l’aménagement de la place de l’église à Calmont, la construction de club house à Magrin, l’obtention d’un échangeur complet à Montvert sur la future RN88 (au lieu d’un demi-échangeur), le suivi des travaux de voirie qui lui tenaient tout particulièrement à cœur… En 2002, il doit faire face à la maladie de son épouse, Yolande, et à sa disparition quelques mois après. C’est avec Jean-Louis qu’il continue de développer l’exploitation familiale, créant un bel outil de travail dont Julien, son petit-fils, bénéficiera par la suite.

La retraite, bien méritée, lui permet de profiter de ses petits-enfants et arrière-petits-enfants. Il adhère au club des Bons Vivants et participe le plus possible aux activités proposées. Après quelques mois passés à l’Ehpad Sainte-Marthe, il s’éteint le 30 décembre, jour de sa fête. Il laisse le souvenir d’un homme passionné et généreux. Tous les membres du club s’associent à la peine de sa famille et présentent à tous ses proches leurs plus sincères condoléances.

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