La Ruthénoise Marie Yanowitz-Durand a la flamme pour la cathédrale Notre-Dame de Paris

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  • Installée à la capitale depuis de longues années, la Ruthénoise de 47 ans Marie Yanowitz-Durand a intégré, le 1er octobre 2022, l’établissement public en charge de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris, où elle occupe le poste de directrice de la communication,  du développement et de la programmation culturelle.
    Installée à la capitale depuis de longues années, la Ruthénoise de 47 ans Marie Yanowitz-Durand a intégré, le 1er octobre 2022, l’établissement public en charge de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris, où elle occupe le poste de directrice de la communication, du développement et de la programmation culturelle. @Romaric Toussaint - EP RNDP
  • L'Aveyronnaise dispose d'un bureau à la base de vie, située derrière le chantier, et s'équipe régulièrement pour faire le tour du propriétaire.
    L'Aveyronnaise dispose d'un bureau à la base de vie, située derrière le chantier, et s'équipe régulièrement pour faire le tour du propriétaire. L'Aveyronnais - @Romaric Toussaint - EP RNDP
Publié le
Rui Dos Santos

Après avoir été responsable de la communication des ministères sociaux, après avoir été chef-adjoint de la communication de la présidence française de l’Union européenne, l'Aveyronnaise de 47 ans a rejoint l’établissement public chargée de la conservation et de la restauration du monument parisien, qui a brûlé au printemps 2019, en tant que directrice de la communication, du développement et de la programmation culturelle. Elle est en poste depuis le 1er octobre 2022.

"Que faisiez-vous le 15 avril 2019 ?". Marie Yanowitz-Durand sourit à la question. La réponse est précise : "C’est une des seules fois où ma fille Pénélope est rentrée de l’école avec une punition. Elle avait cent lignes à faire et je comptais bien doubler la peine. Mais, elle a été sauvée par un texto que j’ai reçu. J’ai allumé la radio ou la télévision et je n’ai plus bougé de toute la soirée".

La cathédrale Notre-Dame de Paris était en flammes ! "Nous étions tous un peu saisis, très inquiets aussi, poursuit-elle. J’ai vite senti une unité autour de ça. C’est une nuit qui a touché beaucoup de monde". Elle est intarissable sur cet événement : "Personnellement, il m’a marquée. Avec la Tour Eiffel, c’est un des deux symboles de Paris, une des références identifiées de la géographie parisienne et de l’histoire de France". Un bel hommage.

Mais, elle était loin d’imaginer que, un peu plus de trois ans plus tard, elle allait continuer de s’enflammer pour ce dossier. Aux premières loges. Elle a, en effet, intégré, le 1er octobre 2022, l’établissement public chargé de la conservation et de la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris, en tant que directrice de la communication, du développement et de la programmation culturelle.

"J’ai eu énormément de chance, se réjouit Marie Yanowitz-Durand. J’ai postulé et, malgré beaucoup de candidatures, j’ai eu la confiance du général d’armée Jean-Louis Georgelin, à la tête de cette mission. Mon expertise en communication a dû faire la différence".

Diverses expériences "inoubliables"

Née à Rodez, le 9 janvier 1976, d’un père, Joseph, conseiller agricole, et d’une mère, Marie-Françoise, "une pure enfant du pays", professeur d’espagnol au lycée (tous les deux à Decazeville), elle a rallié la Ville rose, en 1994, pour une maîtrise en économie à l’université Toulouse Capitole, avant de monter à Paris, trois ans plus tard, pour un DESS "économie et gestion publique" à l’université Paris 1 Panthéon-Sorbonne.

Elle n’a plus quitté la capitale, où elle vit avec Patrick, son mari, et leurs deux enfants. Après avoir été, tout d’abord, adjointe, puis directrice de la Délégation à l’information et à la communication des quatre ministères sociaux, elle a "saisi une grande opportunité", revêtant la tenue de chef-adjoint de la communication de la présidence française de l’Union européenne.

"C’est assez inoubliable, reconnaît-elle, avec un immense sourire. J’avais ainsi une très grande envie de m’inscrire dans cette aventure, professionnelle et humaine. Cette expérience particulière, qui a duré un an, a été incroyable et on l’a bouclée avec le sens du devoir accompli".

"Un champ d'action étendu"

Et, pas le temps de souffler qu’elle a donc intégré l’établissement public au chevet de la cathédrale Notre-Dame. "L’objectif est de la rouvrir au public fin 2024, souligne-t-elle. Et ce sont 350 personnes actuellement, 500 dans le courant de l’année 2023, qui travaillent pour l’atteindre. On peut même parler d’un millier d’artisans entre les ateliers et ceux qui œuvrent en province. Cette aventure humaine, c’est de l’horlogerie de précision !".

Si Marie Yanowitz ne s’équipe pas de son casque, de sa combinaison et de sa paire de bottes tous les jours, elle participe à cette œuvre collective en ayant étendu son champ d’action par rapport à ses postes précédents. La Ruthénoise jongle ainsi entre communication, digitale et relations presse, mécénat ("340 000 donateurs identifiés avec un élan de générosité qui a déjà permis de recueillir 846 M€"), tissant des liens privilégiés avec ces souscripteurs, et programmation culturelle. "Deux expositions vont être proposées dans les prochains jours", conclut l’Aveyronnaise.

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