Sport : "On était préparé à ces turbulences", relativise Yoan Boscus, l'entraîneur d'Onet-le-Château

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  • Les hommes de Yoan Boascus ne comptent plus que deux points d’avance sur la zone rouge.
    Les hommes de Yoan Boascus ne comptent plus que deux points d’avance sur la zone rouge. Jean-Louis Bories
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Centre Presse

L’entraîneur d’Onet revient sur la défaite subie contre Beaucaire (2-1), dimanche 19 février, qui prolonge la série sans victoire des Aveyronnais.

À froid, qu’a-t-il manqué pour espérer mieux face au 3e du classement ?

Il aurait fallu être plus consistant notamment en première mi-temps durant laquelle nous ne nous sommes pas créé grand-chose. Nous devons plus nous inspirer de la deuxième mi-temps dans l’attitude. Nous nous sommes procuré quelques situations dangereuses. On a manqué aussi d’expérience sur nos deux grosses situations après l’égalisation. Mais aussi lors du second but encaissé. Dans ces zones, nous devons être plus consistants, ne pas laisser d’espace. Après Beaucaire, c’est costaud, leur victoire est méritée.

Les nombreuses absences, ont-elles pesé dans la balance ?

Ce n’est pas évident d’avoir les repères instantanément. Dans l’organisation, nous avions beaucoup d’absents au même poste. Nous avons dû nous réorganiser. De plus, certains joueurs n’avaient pas eu beaucoup de temps de jeu depuis le début de la saison.

Regrettez-vous certains choix, comme le replacement de Julien Brunet au milieu de terrain au vu de la deuxième mi-temps, avec l’entrée de Péci et Brunet replacé en attaque ?

Non, Julien est capable de jouer là et il l’avait déjà fait. L’idée de départ était d’être en bloc et discipliné. C’était une stratégie. Nous savions que Jean (Boyer, NDLR) n’avait pas plus de 45 minutes dans les jambes. Julien a été bon dans certains domaines et moins dans d’autres. Ce n’est pas sur ce point-là que j’ai des regrets.

Vous comptez deux points d’avance sur la zone rouge. Le moral des troupes est-il atteint après un 8e match consécutif sans victoire ?

Non, il faut rester calme. Ce n’est pas pour cela qu’il faut tout remettre en question. Le calendrier actuel est difficile. L’idée est de garder la tête froide le plus longtemps possible, d’apprendre de nos erreurs. J’ai retrouvé un groupe énergique. Chose que j’avais un peu reprochée sur le mois de décembre et l’après-coupe. Même si nous ne sommes pas récompensés, on se retrouve depuis deux matches. Autant Balma (1-1, le week-end précédent), j’ai des regrets, autant pour Beaucaire, moins. La chance que nous avons, c’est que nous savions que nous aurions ce type de turbulences dans la saison. Seuls le travail et la confiance pourront les atténuer pour mieux les vivre.

Un périlleux déplacement se prépare chez les réservistes toulousains, dimanche avec comme bonne nouvelle les retours de Bonnefous, Bobek et Fofana. Comment l’abordez-vous ?

Ils sont dans une dynamique ultra-positive, ça tourne fort à domicile. C’est une réserve professionnelle avec beaucoup de descentes. Ce sera très difficile, nous ne nous voilons pas la face. Il faut le prendre avec légèreté, ne pas se mettre de pression. Le groupe devra faire un match plein, être prêt à courir, accepter de défendre plus que d’habitude. C’est un autre calibre. Nous avons une stratégie qu’il faudra peaufiner. Nous verrons peut-être peu le ballon, lorsqu’on l’aura il faudra tranchant. Si on veut espérer, nous devrons avoir une mentalité irréprochable.

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