Retraites : Montpellier, Nantes, Marseille… troisième soirée de tension samedi contre la réforme

  • Confusion et dégradations dans la capitale.
    Confusion et dégradations dans la capitale. MaxPPP
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Centre Presse Aveyron

Deux jours après le passage en force du gouvernement, des manifestations ont dégénéré. À Paris, au moins 76 personnes ont été interpellées.

L’opposition à la réforme des retraites a été marquée ce samedi 18 mars par de nouvelles manifestations, tendues à Paris. Côté politique, c’était l’heure des prises de position sur les motions de censure qui seront votées lundi 20 mars.

1. Des échauffourées à Nantes, Brest, Paris

À Paris, 4 000 personnes ont défilé depuis la place d’Italie à l’appel de la CGT dans un climat tendu. La manifestation a dégénéré en début de soirée, des casseurs ont fait face aux forces de l’ordre, le syndicat a demandé aux manifestants de se disperser, des barricades ont été érigées. La préfecture de Paris avait interdit les rassemblements sur la place de la Concorde et les Champs-Élysées. En milieu de soirée, 76 personnes avaient été interpellées. Le Syndicat national des journalistes a par ailleurs communiqué sur l’arrestation de deux reporters, la veille, alors qu’ils couvraient les manifestations.

Des échauffourées ont aussi éclaté à Nantes (6 000 à 15 000 manifestants), et Brest (5 000 à 8 000 manifestants). Des cortèges ont défilé à Montpellier, Nantes, Marseille…

2. Motions de censure : quatre LR voteront

Deux motions de censure, déposées par le RN et le groupe Liot, seront étudiées à l’Assemblée ce lundi à 16 h. Quatre députés LR (Ardennes, Moselle, Oise, Territoire de Belfort) ont annoncé samedi qu’ils voteraient la censure. Éric Ciotti, président des LR, avait affirmé qu’aucun LR n’irait dans ce sens.

3. Les raffineries durcissent la grève

Samedi, 37 % des effectifs opérationnels des raffineries et dépôts de TotalEnergies étaient en grève, a dit un porte-parole de la compagnie pétrolière. En Normandie, la plus importante raffinerie du pays est à l’arrêt depuis vendredi.

4. Élisabeth Borne à un CNR jeunesse

La Première ministre, à l’avenir incertain, participe ce week-end à un conseil national de la refondation consacré à la jeunesse, à Matignon : "Quelles que soient les circonstances, j’ai une priorité, c’est vous les jeunes", a rapporté le site HuffPost.

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Les commentaires (2)
Anonyme16531 Il y a 1 année Le 19/03/2023 à 12:20

Mouais, sauf que si les français avaient été moins cons, ils n'auraient pas revoté pour ce guignol et on en serait pas la.

filochard Il y a 1 année Le 19/03/2023 à 11:59

On est là, on est là, même si Macron ne veut pas, nous on est là; pour l'honneur des travailleurs et pour un monde meilleur, nous on est là. On est là, on est là...