Retour sur la journée de grève à la Maison des solidarités de Decazeville
Les agents de la Maison des solidarités départementales de Decazeville ont mené récemment une action, demandant plusieurs postes et ajustements.
Depuis de nombreuses années, notre syndicat CGT du conseil départemental de l’Aveyron alerte notre institution au sujet du manque de moyens attribué à la Maison des solidarités départementales (MSD) de Decazeville et conséquemment des conditions de travail qui se dégradent. De fait, le contexte socio-économique du Bassin n’est pas favorable, avec un surplus d’activité inhérent à ce territoire et à une explosion de la précarité. Les moyens humains et financiers ne sont pas à la hauteur", tonnent les responsables syndicaux.
Tracts distribués
Un préavis de grève a été déposé, un mouvement qui a été bien suivi par les agents et ils ont été rejoints par certains collègues d’autres MSD. Outre leur présence devant l’immeuble, des tracts ont été distribués aux passants et automobilistes, explicitant leur action.
"Nos collègues expriment un mal-être : arrêts maladie fréquents, sentiment de lassitude, perte de sens du travail, volonté de changer de métier, turnover important, etc. Nous avons écrit un courrier début décembre à la hiérarchie pour demander un rendez-vous et être écouté. Mais à ce jour, aucune rencontre n’est programmée et aucune communication faite à ce sujet", a-t-on également entendu.
Les responsables syndicats ont fait part de leurs souhaits : "Afin de rendre un service social public de qualité, nous demandons en urgence l’attribution du Ségur ou d’une prime équivalente pour les collègues administratives afin que la totalité des agents d’une MSD soient revalorisés de la même manière, et ce pour toutes les MSD du département".
Et de demander également le remplacement de l’arrêt maladie en cours au secrétariat ; la création d’un poste de sage-femme à temps complet (actuellement un demi-poste) ; la création d’un poste de psychologue, de deux postes de référents ASE, d’un poste d’IE, un quatrième poste à l’équipe "dédiée" (31 enfants en attente fin janvier), 3 postes de TISF en interne "tout cela vu la surcharge de travail", de six postes de travailleurs sociaux dédiés à l’insertion ; l’attribution d’un véhicule supplémentaire.
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