Réforme des retraites : une nouvelle mobilisation à Rodez ce mardi, pour entretenir la flamme

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  • 3 000 personnes selon les syndicats étaient sous les fenêtres de la préfecture,  hier à Rodez, au son des  "Macron démission".
    3 000 personnes selon les syndicats étaient sous les fenêtres de la préfecture, hier à Rodez, au son des "Macron démission".
  • Une nouvelle mobilisation à Rodez, pour entretenir la flamme
    Une nouvelle mobilisation à Rodez, pour entretenir la flamme
Publié le
Mathieu Roualdés

3 000 personnes selon les syndicats, 1 200 selon la police, étaient rassemblées devant la préfecture hier contre la réforme des retraites.

Entretenir la flamme. Jeudi dernier, Rodez accueillait une mobilisation record – 30 000 personnes selon les syndicats –, contre la réforme des retraites. C’était au lendemain de l’interview télévisé d’Emmanuel Macron et quelques jours après l’usage du 49.3. Les raisons de la colère étaient nombreuses. Mais pour les syndicats, la question était toujours la même : comment continuer à mobiliser, à galvaniser les troupes ? En multipliant les actions ? C’est le choix depuis le début de la mobilisation, le 19 janvier dernier.

Les chiffres en Aveyron selon les syndicats

  • Rodez : 3 000 manifestants
  • Millau : 800 manifestants
  • Decazeville : 600 manifestants
  • Saint-Affrique : 250 manifestants

A lire aussi : Réforme des retraites : 400 manifestants rassemblés dans "le calme" au péage du viaduc de Millau

"Macron démission", sous les fenêtres de la préfecture

Hier encore, l’Aveyron a connu son lot de mobilisations, de Decazeville à Saint-Affrique en passant par Villefranche-de-Rouergue, Millau et Rodez. Et si les regards étaient tournés vers l’opération "péage gratuit" sur le viaduc de Millau (qui a duré une heure, dans le calme) dans la matinée, le cortège ruthénois n’était pas en reste. Ils étaient 3 000 encore selon l’intersyndicale, 1 200 selon la police, à déambuler contre la réforme.

Le rendez-vous était donné au jardin public à 12 h 30. Direction ensuite la préfecture. Sous les fenêtres du bâtiment de l’État, les manifestants ont longtemps scandé des "Macron démission, Macron démission". Dans une ambiance bon enfant, encore. Pas de heurts, ni de mots doux échangés avec les forces de l’ordre…

"Désormais, on va prendre de la hauteur"

"On parvient encore à maintenir la colère", se félicitaient les représentants syndicaux de tous bords. Qui pensent déjà à l’après. Et à marquer toujours un peu plus les esprits. Pour cela, une action interdépartementale serait en préparation. L’Hérault, la Lozère ou encore le Tarn pourraient ainsi se joindre prochainement au cortège aveyronnais. Où ça ? "On va prendre de la hauteur, vers Millau", a lancé Jacques Douziech, représentant CFE-CGC, ne laissant que peu de place au suspense… La date, elle, n’a pas encore été fixée. Rendez-vous au prochain épisode. "Monsieur le Président ne veut pas d’un référendum qu’il sait perdant pour sa réforme, il compte sur notre essoufflement. Ce n’est pas un bon calcul…", ont assuré les leaders syndicaux, hier à Rodez.

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