Aveyron : l’eau, un enjeu majeur aussi pour la santé animale

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  • Bernard Lacombe préside  le groupement de défense sanitaire de l’Aveyron.
    Bernard Lacombe préside le groupement de défense sanitaire de l’Aveyron.
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Philippe Routhe

C’est le thème qui a été choisi pour l’assemblée générale de la Fodsa.

La qualité de l’eau n’est pas une préoccupation nouvelle au sein du Groupement de défense sanitaire de l’Aveyron. Heureusement dans la mesure où l’eau demeure le plus important chez les ruminants. Néanmoins, lors de son assemblée générale, le GDS présidé par Bernard Lacombe a souhaité mettre l’accent sur l’eau. Sur le thème suivant "L’eau, un enjeu de santé animale".

Pour cela, le GDS a fait appel à Soline Malossane qui avait réalisé une thèse sur le sujet, ainsi qu’à Alain Hardy, du lycée La Cazotte à Saint-Affrique. Lycée qui depuis de nombreuses années mène un travail profond en matière d’agrobiologie.

Plus de 700 000 ovins dans le département

"Pour la bonne santé des animaux, c’est tout l’amont sur lequel il est important d’être attentifs. Notamment l’eau, le sel et les fibres sont la base", explique Bernard Lacombe. Lors cette assemblée, c’est plus particulièrement la filière ovine qui était évoquée, le département comptant plus de 700 000 ovins… "Ces derniers temps, par manque de temps et autres, c’est une préoccupation qui est retombée. Il faut des piqûres de rappel sur les bases", souffle le président. Pour cela, il sait d’ailleurs pouvoir d’appuyer sur un maillage important du GDS en Aveyron. Les nouveaux venus au sein du groupement ont d’ailleurs été présentés lors de cette assemblée.

D’un point de vue global, si on interroge Bernard Lacombe sur l’état sanitaire global des cheptels aveyronnais, ce dernier estime "que l’Aveyron n’est pas le meilleur cheptel sanitaire mais n’est pas non plus le dernier. On se situe dans une moyenne haute", résume-t-il.

La besnoitiose suscite l’inquiétude

Entre autres sujets de préoccupation, il fut également beaucoup question de la Besnoitiose, parasite qui affecte les bovins. "Face à l’évolution de la maladie en France, le GDSA Aveyron et la FRGDS Occitanie ont décidé de financer le dépistage de tous les cheptels, afin d’obtenir une photographie de notre département et donner les clés à chacun de se protéger ou assainir le cheptel", explique-t-on du côté du GDS.

Alors que le spectre d’intervention du GDS de l’Aveyron est large, il n’en demeure pas moins que Bernard Lacombe et ses équipes sont également mobilisés face à la baisse des effectifs dans les cheptels bovins. "Nous y sommes attentifs et sommes présents pour faire face aux attentes en matière de conseils". En 2022, le GDS de l’Aveyron a effectué 2400 visites d’élevages.

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