Villefranche-de-Rouergue : ces aventuriers en mobylettes avancent vers le Sénégal

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  • L’arrivée en Espagne accueillie par des proches et le maire du village.
    L’arrivée en Espagne accueillie par des proches et le maire du village.
  • Dur, dur les trente premiers km de la traversée des Pyrénées.
    Dur, dur les trente premiers km de la traversée des Pyrénées.
  • Après 280 km, la première étape Villefanche-Saint-Lary est bouclée.
    Après 280 km, la première étape Villefanche-Saint-Lary est bouclée.
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Centre Presse Aveyron

Depuis ce samedi de Pâques et jusqu’au 13 mai, les quatre mousquetaires de l’humanitaire et leurs mobs sont lancés dans leur challenge de rallier le Sénégal. Après l’Aveyron, la traversée des Pyrénées et l’arrivée en Espagne, ils avancent à un rythme de 200 km par jour.

Samedi de Pâques. Le marché de la place Notre-Dame prend ses marques comme tous les samedis. Seul changement de ton, des mobs qui pétaradent comme pour annoncer le grand départ du raid vers le Sénégal du quatuor Francis et Jean-Luc Bosc, Francis Froment et Patrick Beffre. À l’approche de l’heure H, la pression monte. Les familles et les potes présents à l’instar de l’équipe de Sahel Quercy-Rouergue du Docteur Pierre Marre, se resserrent.

Et c’est parti pour un peu plus d’un mois. Un ultime tour dans la ville, puis direction le Tarn-et-Garonne, le Gars et les Hautes-Pyrénées.

Au terme d’une journée sans encombre, l’arrivée à Saint-Lary après un beau périple de 280 km marquera la première pause. Avec une belle surprise. Après avoir contacté sur place quelques connaissances, les pilotes seront finalement hébergés chez une dame bienveillante. "Elle ne nous connaît pas. Mais notre démarche de vouloir récolter des fonds pour aider à l’implantation de classes d’écoles au Sénégal lui a plu. Elle nous a laissé sa maison et le frigo plein, c’est extraordinaire", jubile Jean-Luc Bosc.

Au-delà des Pyrénées

Le lendemain, changement de musique, avec un changement de décor et le franchissement des Pyrénées. Dure épreuve pour les mobs chargées jusqu’à la gueule. "Les trente premiers kilomètres auront compté autant que cent", expliquent les quatre compères. Par moments, il aura même fallu pousser ferme pour faire avancer les engins. Mais chacun savait qu’il s’agissait là, avant les pièges du sable marocain, de la première vraie épreuve

Les engins ont tenu le choc sans souci majeur jusqu’à l’arrivée du jour à Villanueva-de-Sigena, côté espagnol, où, après 180 km de route, l’équipée rouergate fut accueillie par le maire du village et des cousins des frères Bosc.

Le temps d’un moment de convivialité et d’une nuit de repos salvateur avant de poursuivre lundi 10 avril vers Teruel, et plus précisément à Ejulve, pour monter les tentes pour la première fois du périple.

Une nuit en bivouac avec autant d’envie d’avancer pour le meilleur. Mais au préalable une bonne révision des quatre engins que chacun tente de ménager au mieux, s’imposait.

Car la route s’annonce longue et parsemé d’embûches, il faut donc tout faire pour que les montures se sentent pour le mieux.

Ce mardi, la traversée de l’Espagne, et de l’Aragon en particulier se poursuivait avec le même objectif : avancer au rythme de 200 à 250 km par jour.

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