Rugby : retour express de Jean-Simon Dressayre à Rodez pour les phases finales

Abonnés
  • Le 12 mars, lors du match de Fédérale 3 face à La Salvetat, Jean-Simon Dressayre s’apprête à transformer un essai de Combet (61e). Le ballon franchit les perches, les siens prennent alors l’ascendant. Mais lui s’écroule ensuite au sol.
    Le 12 mars, lors du match de Fédérale 3 face à La Salvetat, Jean-Simon Dressayre s’apprête à transformer un essai de Combet (61e). Le ballon franchit les perches, les siens prennent alors l’ascendant. Mais lui s’écroule ensuite au sol. CPA - Jean-Louis Bories
Publié le
Aurélien Parayre

Victime d’une déchirure de 9 cm aux ischios il y a un bon mois, l’ouvreur-buteur de Rodez fait déjà son retour ce dimanche lors du barrage de Fédérale 3 face à Rivesaltes. Une prouesse.

Pour moi, pour ce type de blessure, j’étais resté sur "un centimètre par semaine" en termes de durée pour se rétablir, donc c’était mort pour les phases finales. Mais Jean-Simon et son frère Jonathan, qui est aussi son kiné, sont partis sur un protocole plus rapide, on verra bien. " Il n’osait presque pas y croire le coach de Rodez rugby Jérôme Broseta il y a un mois, quand il venait d’apprendre que son ouvreur-buteur Jean-Simon Dressayre avait été victime quelques jours avant en plein match d’une déchirure de son ischio gauche longue de 9 cm. Finalement, ce dimanche (15 heures) au stade Paul-Lignon, face à Rivesaltes pour ce qu’il espère n’être que le début des phases finales, son N°10 sera bien là. Prêt à jouer comme à buter.

Déjà revenu en 4 mois d’une rupture des ligaments au genou !

Une prouesse qui semble s’expliquer. "Le doc’ à l’écho m’a dit 9 centimètres. Mais c’est vrai que vu la rapidité du retour, ça paraît étonnant, atténue d’abord Dressayre. Avant de préciser : Après, je crois bien que j’ai un très bon métabolisme. Il y a deux ans, je suis revenu d’une opération du genou droit suite à une rupture des ligaments croisés antérieurs en seulement quatre mois." Et le protocole qu’il a suivi cette fois encore a été musclé. " Je me suis blessé le dimanche. Le lundi j’étais chez le kiné", éclaire-t-il. Il faut dire que c’est son frère, Jonathan, qui s’est occupé de lui. "Avec d’abord des soins drainant pour résorber l’hématome. Puis au bout de deux ou trois jours, j’ai repris le vélo. Avec ensuite quelques exercices de musculation très légers. " Une prise en charge qui semble donc porter ses fruits aujourd’hui. Même si Broseta ne veut pas cramer cette carte à jouer. "C’est une très bonne nouvelle pour nous, envoie d’abord le technicien, ayant aussi vu les siens baisser de pied dans ce secteur durant son absence. Mais, sur ce match, on va le ménager."

"On veut l’économiser"

Et de compléter hier, avant le dernier entraînement en soirée s’annonçant décisif : " On veut l’économiser car, dans l’idée, on espère gagner et avoir au moins deux autres matches derrière. Il jouera, c’est sûr. Mais d’entrée ou en tant qu’entrant, ça reste à décider. " D’autant que si son retour est express, le joueur de 26 ans avait déjà souffert des ischios avant cette blessure durant l’hiver. Un muscle d’ailleurs capital pour le buteur qu’il est. Celui qui l’a donc fait s’écrouler après une transformation d’essai qui avait fait passer les siens devant contre La Salvetat et un "clac" qu’il avait entendu avant que la douleur aiguë ne suive. Mais depuis 15 jours (!) qu’il a repris l’entraînement collectif, pas de souffrance. Et de "bonnes sensations " face aux perches lors des séances tests qu’il a réalisées. Au prix aussi d’environ 1 h 30 de kinésithérapie journalière.

"On a tellement bossé pour être présent en phase finale. Ça m’aurait vraiment attristé d’en être privé, livre-t-il enfin. Je suis donc très heureux d’être revenu, chaud et opérationnel ; et c’est maintenant aux coaches de décider (de la teneur de son retour)."

Trois clubs à éliminer pour monter en Fédérale 2 !

Phases finales, mode d’emploi. Ayant terminé 3e de sa poule lors de la phase régulière, Rodez accueille un 4e demain, à savoir Rivesaltes, lors d’un barrage qui se jouera sur un match sec. Une opposition déterminée par un classement national. Le vainqueur sera alors qualifié pour les 32es de finale. Là, il sera opposé en match aller-retour contre un 1er de poule (lui exempté de barrage, comme les 2es), avec un match retour disputé forcément à l’extérieur. Là encore, l’identité des clubs opposés est décidée en fonction d’un classement national. Puis direction les 16es de finale pour le lauréat, sur le même format que les 32es. Et les appelés pour les 8es seront alors promus en Fédérale 2. Il faudra donc potentiellement au Rodez rugby effacer trois adversaires, dont au moins un 1er de groupe, pour monter d’une division.
Cet article est réservé aux abonnés
Accédez immédiatement à cet article
2 semaines offertes
Voir les commentaires
L'immobilier à Rodez

450000 €

En exclusivité chez IMMO DE FRANCE, venez vite découvrir cet opportunité d'[...]

Toutes les annonces immobilières de Rodez
Réagir
Vous avez droit à 3 commentaires par jour. Pour contribuer en illimité, abonnez vous. S'abonner

Souhaitez-vous recevoir une notification lors de la réponse d’un(e) internaute à votre commentaire ?