Vers des stations de recharge automatique pour les vélos en libre-service

  • Ce nouveau type de station de recharge permet d'éviter l'utilisation de camionnettes pour venir remplacer les batteries des vélos du réseau Lyft.
    Ce nouveau type de station de recharge permet d'éviter l'utilisation de camionnettes pour venir remplacer les batteries des vélos du réseau Lyft. Courtesy of Lyft
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ETX Daily Up

(ETX Daily Up) - L'opérateur américain Lyft, spécialisé dans la mobilité douce, a décidé de mettre en place progressivement, à des endroits stratégiques, des stations de recharge automatiques pour sa flotte de vélos électriques en libre circulation. L'idée est de réduire les émissions de CO2 de tous les déplacements nécessaires d'ordinaire à l'échange de batteries.

Aujourd'hui, la recharge des vélos électriques en libre-service s'effectue principalement par le biais d'échanges de packs de batteries. Lorsqu'un utilisateur gare son vélo presque déchargé, les serveurs informatiques de l'opérateur reçoivent une alerte et des employés viennent alors en camionnette changer manuellement la batterie. L'ancienne est alors conduite dans un lieu dédié pour être rechargée avant d'être réutilisée ultérieurement. Or, les vélos électriques ont une autonomie relativement faible et leur batterie nécessite donc d'être changée régulièrement, ce qui entraine de fortes émissions de CO2 dans l'air de la part de toutes ces camionnettes circulant à longueur de journée.

Pour résoudre ce problème, Lyft, l'un des principaux opérateurs de vélos en libre-service aux États-Unis, a mis au point une nouvelle station d'accueil pour ses vélos (et trottinettes). Baptisée Lyft Pillar, elle permet de recharger automatiquement la machine dès lors que celle-ci est correctement garée.

Lyft a ainsi calculé qu'en déployant cette solution dans seulement 20% de ses stations d'accueil pour vélos parmi les plus fréquentées, l'entreprise peut maintenir 80% de sa flotte en charge de manière constante.

A New York, par exemple, cette solution pourrait réduire de près de 500.000 km la distance totale parcourue par les véhicules intervenant pour échanger des batteries sur leur réseau. Cela permettrait ainsi d'économiser l'équivalent de 132 tonnes d'émissions de CO2 dans l'air par an d'ici à 2025.

Cette solution est actuellement testée à Chicago, avant d'être étendue prochainement à d'autres villes, aux États-Unis.



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