Villefranche-de-Rouergue. Arrêter de fumer : "mais oui c’est possible !"

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  • Une partie de l’équipe tabacologie du Centre hospitalier autour du docteur Pascale Combe-Cayla.
    Une partie de l’équipe tabacologie du Centre hospitalier autour du docteur Pascale Combe-Cayla.
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Centre Presse

Un atelier à l’hôpital a fait de la sensibilisation la semaine dernière. L’équipe de tabacologie est sur le pont toute l’année.

Les tee-shirts orange sont de sortie aux deux entrées du Centre hospitalier général en ce dernier jour de mai. Au recto, le message "vous voulez arrêter de fumer", au verso le prolongement "c’est possible". La synthèse des deux étant les messages de l’équipe médicale de tabacologie regroupée autour du docteur Pascale Combe-Cayla pneumologue et tabacologue. Pour elle, pas la moindre équivoque informer toujours et encore, voire plus, sur les méfaits du tabac tout au long de l’année. Certes avec le 31 mai, journée mondiale du tabac, il apparaît bien plus évident de braquer les projecteurs sur ce fléau destructeur, mais comme le confirme la praticienne, il s‘agit bien d’un travail de longue haleine au quotidien. "Depuis la crise du Covid, on voit que le taux de fumeurs ne décroche pas", s’alarme Pascale Combe-Cayla.

Travail de longue haleine

Engagée depuis 2001, après une formation en tabacologie, prolongée par l’ouverture au Centre hospitalier de consultations spécifiques dans ce domaine, elle n’entend pas baisser la garde. "Nous en avons assez d’être obligés de traiter les nombreux problèmes dus à la consommation de tabac, nous souhaitons que les fumeurs retrouvent leur liberté d’où notre propension à défendre l’idée de dire aux gens de ne plus fumer."

Les chiffres, d’un point de vue strictement financier, sont sans appel. Pour un fumeur consommant un paquet de cigarettes par jour, il en coûtera 10 €, ce qui revient à 300 € par mois et 3 600 € par an. "Faites vos comptes, sans compter ce que chaque fumeur coûte à la sécurité sociale", s’exclame la tabacologue.

En ce dernier jour de mai, la sensibilisation occupait les esprits. En faisant souffler chaque personne désireuse de se tester dans un outil visant à mesurer le taux de dépendance, les données ont parfois fait très mal. "En étant sensibilisés comme ils le sont, les fumeurs désireux d’arrêter peuvent le faire plus facilement qu’on ne le pense", tranche la même. Les symptômes liés au trop-plein de tabac ne manquent pas : troubles respiratoires, cardiovasculaires, ORL, urologiques, diabète…

L’équipe de tabacologie de l’hôpital est sur le pont afin de tout mettre en œuvre pour que les patients stoppent la consommation "sans souffrance et sans frais." Et ce grâce à thérapies comportementales efficaces pour aider à ne pas craquer, pour rompre avec certaines habitudes, ou encore pour gérer son stress. Autour du docteur Pascale Combe-Cayla, l’équipe de tabacologie Villefranchoise se compose d’un infirmier en tabacologie Alex Dubois, d’une psychologue Fabienne Ginestet et d’une diététicienne Karine Justo.

Pour les contacter, il suffit d’appeler le 05 65 65 38 28 ou d’envoyer un message par courriel à : consultation.tabacologie@ch-villefanche-de-rouergue.fr.

Un atelier à l’hôpital a fait de la sensibilisation la semaine dernière. L’équipe de tabacologie est sur le pont toute l’année.

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