Education : en Aveyron aussi la situation des AESH inquiète, un appel à la grève lancé

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  • Julie Bernat, Anaïs Caussanel et Stéphane Massol (de gauche à droite), du Snuipp-FSU.
    Julie Bernat, Anaïs Caussanel et Stéphane Massol (de gauche à droite), du Snuipp-FSU. Centre Presse - Philippe Henry
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Ce mardi 13 juin, un appel à la grève concernant les AESH (Accompagnants des élèves en situation de handicap) a été lancé. Depuis plusieurs mois, leurs représentants syndicaux appellent à une évolution de leur condition de travail et à une meilleure reconnaissance de leurs compétences. 

Malgré les appels répétés des syndicats,et ce depuis plusieurs mois, la situation n'a "pas évolué" pour les AESH (Accompagnants des élèves en situation de handicap). Alors que le Gouvernement a engagé, récemment, une concertation autour de l'école inclusive, les "AESH n'ont pas été invités alors qu'ils sont particulièrement concernés", déplore Stéphane Massol, cosecrétaire Snuipp-FSU en Aveyron. Même si les dernières mobilisations ont permis d'obtenir un CDI pour les AESH qui cumulent trois ans d'ancienneté, "cette mesure reste insuffisante au regard des conditions de travail et de salaire", poursuit la représentante syndicale.

Alors, ce mardi 13 juin, un appel à la grève avait été lancé pour alerter à nouveau sur une situation "qui devient difficilement tenable". Sur de nombreux plans, la situation des AESH doit évoluer : "La rémunération doit augmenter, puis nous devons pouvoir travailler à temps complet sur la base d'un accompagnement d'élève à 24 heures. Aujourd'hui, il est parfois difficile de suivre un élève dans la continuité, ce qui peut poser problème, dénonce Anaïs Caussanel, AESH et membre FSU. Il faut aussi abandonner cette politique de mutualisation des moyens qui oblige les AESH à bouger entre les établissements qui sont parfois très éloignés les uns et des autres. Et les conditions de travail s'en ressentent." 

Des améliorations qui permettraient de "recruter davantage". "Les besoins sont sans cesse en augmentation et pourtant il y a toujours plus de démissions", affirme Anaïs Caussanel. L'Aveyron compte environ 470 AESH. "Mais la précarité qui touche notre profession empêche chacun de s'épanouir malgré l'investissement important que chacun met auprès des élèves en difficulté."

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