Trémouilles. Arlette Boissonnade, passion créatrice

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  • Arlette entourée de ses créations.
    Arlette entourée de ses créations.
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CORRESPONDANT

Bercée entre un grand-père charron mais qui bricolait avec passion -d’ailleurs elle a retrouvé une boîte sculptée d’un jeu de cartes- et une grand-mère qui réalisait entre autres un couvre-lit au crochet chaque année, Arlette Boissonnade est heureuse dans sa maison nichée aux Crouzettes qu’elle partage l’hiver avec celle de la région parisienne pour combler ses envies de création dont les supports sont vraiment hétéroclites. Elle a commencé par habiller ses trois poupées en tricotant, a esquissé des poulbots, puis c’est en peignant, en assemblant des mosaïques, en inventant des macramés, en composant du scrapbooking avec des photos, en réalisant de l’art floral (comme sa mère aimait faire un bouquet chaque dimanche).. … Et si durant 22 ans, elle a travaillé dans les télécommunications, elle a décidé à 41ans (elle est maman de deux enfants) de passer le concours d’enseignante. Devenue professeur des écoles en maternelle, ce sont 21ans de pur bonheur car l’art sous toutes ses formes a pu s’exprimer. Que de bons souvenirs reviennent : un dragon en papier mâché de grande taille, des graphismes multicolores, de nombreux cadeaux pour la fête des parents, des inventions pour Noël… Des opportunités inimaginables qui l’ont comblée de par sa joie de voir aussi les tout petits ravis de leurs créations artistiques. Mais maintenant à la retraite, rien ne l’empêche de continuer à s’épanouir dans tous les thèmes créatifs qu’elle affectionne et qui lui donnent cet appétit de vivre pleinement ses journées jamais ennuyeuses. Car même son domicile bénéficie de son talent, un vieux pull est devenu un coussin, un arbre de vie en macramé s’est accroché au mur, des tableaux en noir et blanc ornent le buffet et puis toutes les demandes d’amis et de proches qui ont des souhaits et qu’elle comble. Elle trouve son inspiration dehors, dans la nature, au calme, avec patience, douceur, sérénité.

Mais voilà qu’une nouvelle corde à son arc semble se dessiner avec sa copine de collège Nicole retrouvée depuis peu après 50 ans de vie éloignée : une envie de faire un stage de vannerie ensemble.

En attendant, elle a fait sienne de cette devise : "Le bonheur ce n’est pas de faire ce que l’on aime mais d’aimer ce que l’on fait."

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